Onglets

mercredi 18 septembre 2013

La fête en Wallonie

Il était encore tôt et Namur nous avait donné envie de revenir. Malgré le sentiment d'une ville plutôt banale, savoir que les Wallonies continuaient encore ce jour nous permis de découvrir cette fête endiablée. Quand nous sommes arrivés, il y avait du monde dans les rues, nombreux étaient les stands ouverts et la bière coulait déjà à flot. Il faut dire, à 1 euro 50 la pression, la France n'a qu'à bien se tenir. 
A Namur, il existe une tradition: le Peket. Il s'agit d’alcool de genièvre aromatisé, que les wallons adorent. Non seulement il y en a dans tous les stands mais en plus, tout le monde en bois et ça part très très vite ! Le concept est simple: on fait la route du Peket. Ça consiste à en boire un de chaque couleur, cul sec; et tant qu'à faire, faire un maximum de stands possible. Ce qui explique les traces de vomi qui parcourent la ville...


A Namur enfin, il doit y avoir un concours d'enseigne. On y voit des noms de boutique rigolos et parfois tendancieux ;-) 



On a quand même fait le coup: ce road trip s'est placé sous le signe de la fête, il était ensoleillé et on a vu de belles choses. Je pense, sans trop m'avancer, que l'an prochain nous ferons une nouvelle fois la fête en Wallonie !

(4/4)

mardi 17 septembre 2013

Dinant, ville du saxophone et de la Leffe

Et quelques kilomètres plus bas, nous voilà à Dinant ! Dernière étape de notre trajet, la ville natale d'Adlophe Sax, inventeur du saxophone, est impressionnante à l'arrivée:

Ça pète, hein ?

Les quais ne sont pas en reste

Dinant est célèbre pour sa Collégiale et pour être la ville natale de Sax.

Sur le pont qui traverse la Meuse, des saxophones aux couleurs de l'Europe
Il est clair que la ville est rythmée au fil du jazz, on y trouve la maison d'Adolphe Sax, musée à visiter, ainsi qu'un bâtiment dédié aux instruments fantasques. Petite, elle semble toute vieillotte et possède finalement peu de charme. Seule, la Collégiale apporte sa présence. On peut y trouver les reliques de St Perpète. Je ne savais même pas que ça existait. 
Outre une Autrucherie, on peut aussi monter la colline et visiter la Citadelle, incroyablement conservée. On y accède par la route ou par téléphérique. Néanmoins tout ça est payant. 
La spécialité de Dinant est la couque, un biscuit au miel et au froment. Véritable oeuvre d'art, on peut le manger mais attention les dents: je pense plutôt qu'il faut le voir comme un souvenir.
Sur la couque est dessinée la ville de Dinant

Enfin, il suffit de s'éloigner un peu pour atteindre le quartier de Leffe et y découvrir l'Abbaye qui, au XIIIème siècle, a créé la bière du même nom; Et non, Gildan, pas de Taverne assez intéressante pour aller y boire une mousse: depuis le temps, la bière est fabriquée ailleurs et elle n'est plus qu'une appellation commerciale.

On peut prendre une photo avec Adophe Sax de Bronze.

L'Abbaye de Leffe, bien vide
Au final, Dinant est une ville qui, malgré sa beauté, m'a un peu déçu. Je m'attendais peut-être à plus de vie? Pourtant les attractions touristiques sont nombreuses, je suis surpris qu'il n'y ait même pas un bar qui propose de la Leffe en centre-ville. Ce n'est pas très grand, et au final, alors qu'on devait repartir en France après cette visite, il était encore tôt et nous nous sommes décidés à retourner vers Namur pour profiter des Wallonies.

(3/4)



Le long de la Meuse

La deuxième partie de notre excursion nous emmène en direction de Dinant, en longeant la Meuse. Là, les paysages démontrent que la Belgique possède de beaux atouts, et ce chemin touristique passant par Profondeville permet de découvrir ceci:

Des paysages sur la Meuse rappelant l'entrée de l'Ardèche?

Des activités sportives sur des fonds boisés magnifiques

Ou une balade en bateau?
Après une pause déjeuner au bord de la Meuse, vivifiante et inspirante, je décidais de faire un petit détour avant d'arriver à Dinant; en passant à travers la campagne pour aller voir les ruine du château de Guy de Flandres, Montaigle. Rien à voir avec un patelin plus au Sud de chez nous, Montaigle est dévasté et peu facile d'accès. 

Voyage au Moyen-Age...

De jolis paysages...
Pour finir, nous avons fait demi-tour, pour reprendre la route de Dinant: direction la ville d'origine de la Leffe...

(2/4)



lundi 16 septembre 2013

Namur, porte des Ardennes

Eh bien, ces congés commencent fort, j'ai pu réaliser une de mes premières sorties prévues de longue date. Pour commencer, donc, direction l'étranger, mais pas trop loin: deux heures de route et nous voici à Namur, porte des Ardennes. Mon premier souvenir sera surement cette forte odeur de... pisse, et ces traces de... vomi. Sale, Namur nous est apparue lors d'un lendemain de fête, les Wallonies. Apparemment, ces festivités durent une petite semaine, ce qui nous a donné envie d'en voir plus.  Mais d'abord, pour aujourd'hui, voici un petit tour du centre-ville:

La Cathédrale

La Namourette, un bateau taxi pas cher du tout !

La Citadelle domine  le confluent Meuse-Sambre

Le point de vue sur le fleuve est splendide

Le beffroi ressemble plus à un donjon...
Voilà pour ce premier billet sur ma sortie en Belgique. Les relents de fête m'auront surement monté à la tête car, au final, après notre parcours qui nous emmènera dans des paysages divers et variés, nous reviendrons passer le début de soirée à faire la fête avec les Namurois ! Et je peux vous dire, les Wallonies c'est quelque chose! 

A suivre... (billet 1/4)

vendredi 13 septembre 2013

Arras, le souffle du renouveau ou le dernier soupir?

Il y a quelques temps, je parlais de ma ville, Arras, et de ses difficultés à faire face à l'expansion des grandes surfaces commerciales, appuyée par une municipalité qui ne jouait pas le jeu de ses commerçants du centre. J'ajoute au souci, que comme tous les stationnements en ville sont payants, je comprends parfaitement que les habitants préfèrent se rapprocher des centres commerciaux où ils trouveront à la fois un choix conséquent de boutiques, mais aussi des parkings gratuits...
Bon.
Néanmoins, une balade en ville hier m'a permis de repérer de bonnes initiatives originales, qui, j'espère, connaîtront le succès:

Un restaurant indien sur la Grand'Place. A Arras, on a peu de restaurants exotiques, à part les Asiatiques. 



Place de la Vacquerie, le restaurant italien laisse place à une brasserie qui fait des spécialités locales



Au bout de la rue St Aubert, un magasin de jeux de société va ouvrir: je suis très tenté car j'en suis un grand amateur, et je ne trouvais mon bonheur qu'à Lille ! J'en reparlerais vite !!

mercredi 4 septembre 2013

Une crotte de travers (billet personnel)

 

Il y a quand même un étrange phénomène chez l'être humain. Je ne sais pas si des études le constatent mais j'observe qu'on a tendance à cogiter pas mal en certaines situations: en faisant le ménage, en se douchant ou en allant faire la grosse commission. Dans la plupart des cas, on pense à un problème, on y trouve une solution ! Ou alors, y nait la bonne idée du jour, tandis qu'on salue une dernière fois la défection qui rejoint l'oubli de la fosse septique. Et malheureusement, quand on a trop à penser, on tergiverse, on analyse, on suppose, on part en convectives et on invente une histoire dont on est sur qu'elle est l'œuvre de la perfidie elle-même.

C'est ainsi qu'il y a quelques mois, en mai, on a eu droit à une scène de scandale familial. J'en avais parlé en ces pages. Une salve de reproches incroyables gonflés d'ingratitude, sans aucun sens ni chronologie logique, qu'il fut aisé de démonter d'ailleurs. L'un d'entre eux me revient: je n'aurais pas invité l'autre à la Foire aux Vins alors que je l'avais promis. Sauf qu'il n'y a pas de ventre privée à la Foire au vin... de printemps ! Alors, évidemment, je maintenais ma promesse pour la vente début octobre. Mais voyez, par cet exemple, le manque de clarté d'esprit de mon interlocuteur qui attaque sans se renseigner. Et je ne vous raconte pas l'interprétation de mes propos, une phrase lancée en l'air dix mois avant, sortie de son contexte pour l'utiliser contre moi. De la politique, en somme !

Tout ça pour dire qu'après une crotte passée de travers, une surdose de ménage ou une douche trop froide sur la tête, mon interlocuteur n'a pas ménagé sa cervelle et continue de faire la gueule. Pire, de nous ignorer. De faire le mort, l'absent. Et surement de s'inventer des histoires paranoïaques, puisqu'à tourner entre quatre murs et privé d'accès à mon mur Facebook depuis ma grande purge. C'est triste si on considère les liens qui nous unissent au travers d'une jolie petite fille. Et à son détriment. Je suppose.

Hier soir, j'appelais le conjoint de mon interlocuteur pour savoir comment s'était passée la rentrée de la petite. Six minutes de conversation pendant laquelle j'ai posé trois questions; demandé des nouvelles et rappelé la Foire au vin. Bilan: lui s'est fait monter la tête, n'entretenant pas le dialogue. Ne demandant pas de news. C'était froid. Fermé. Et remettant en question sa participation future à la Foire au Vin. Tant qu'à faire.

Ça cogite chez les autres. Y'en a qui, figurez-vous, n'ont rien d'autre à faire que de se prendre la tête... Moi j'm'en fous. J'ai fait le premier pas. On ne pourra pas me le reprocher.
 
Pardon pour le titre de ce billet. Pondu aux toilettes.

lundi 2 septembre 2013

Les vestes, c'est cool

 
Voilà qu'hier matin, je me pointe au boulot avec une veste en velours que j'avais déjà mis. Pourtant, elle fut remarquée: un beau gosse, une veste, et les échos de la jalousie dépassent ceux de la flatterie.
« Ça fait un peu vieillot »
Ouais, mais c'est à la mode, donc c'est cool.
« Elle a des épaulettes »
Ouais, mais elle est cintrée, donc c'est cool.
" C'est pas trop la saison »
Ouais mais je suis arrivé tôt, ça caillait dehors, donc c'est cool.
« Tu te prends pour un jeune cadre dynamique »
Ouais, c'est cool.
Au final, je l'aime bien ma veste. Ça fait habillé et détendu à la fois, bien porté comme par moi, j'irais jusqu'à dire que c'est fashion.
Les vestes, c'est cool.
 
C'est un peu comme les noeuds pap' ;-)
 
 

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