Tout se perd...
lundi 28 octobre 2013
L'anecdote du McDo de Péronne
Karaoké
Je suis un piètre chanteur mais qu'est-ce que je m'éclate au karaoké ! Et samedi, chez les amis en bonne compagnie, j'ai pu démontrer que mes cordes vocales ne servaient pas qu'à dire des bêtises: autour d'un apéritif dinatoire où chacun amenait sa part, entre toasts, mini pizza et makis maison, nous vidions quelques doux breuvages du maitre de maison, avant de nous munir de micros et de s'exercer à l'art délicat de la chanson.
Encore une fois, c'était une excellente soirée, entre casseroles, parodies et morceaux d'exception.
A chacune de ces soirées entre amis, on s'amusera de retenir quelques phrases cultes, et s'ils me lisent ici, un « je sais pas, je sais pas » sera un clin d'œil qui restera !
Nous sommes repartis vers 4h00 du matin, heure d'été, pour arriver chez nous vers 4h00, heure d'hiver. Déjà, le vent commençait à monter, annonciateur de la première tempête de l'automne...
jeudi 24 octobre 2013
Frites au vinaigre !
Hier, on avait la flemme de faire à manger. Alors, logiquement, on est allé à la baraque à frites. Il fallait descendre au village, sur la place, et commander. Cette fois-ci, deux nouvelles têtes: changement de propriétaire. C'est un couple d'âge mur qui a repris l'affaire. Très sympa, ils mettent à l'aise, on blague et le courant passe tout de suite. En plus, cette affaire fonctionne grâce à sa spécialité, un américain un peu spécial agrémenté de fromage et crème fraiche. Depuis le temps que je fréquente cette caravane, je n'ai jamais pris que ça.
mardi 22 octobre 2013
La main n'est pas un rabot à merde (et pourtant...)
« Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt ». Alors, je suis un imbécile. Mais excusez-moi du peu, je n'arrive pas à détourner les yeux de ses doigts dégueulasses. Le fameux voisin de bureau, dont j'ai déjà parlé dans des termes pas élogieux du tout, remet ça, et tout est dans le détail: ses mains sont de véritables pelles à crottes. Alors, quand il montre un dossier à l'écran ou sur papier, avec son majeur, étrangement, impossible de ne pas voir ses ongles longs, et sales. La quantité de crasse qu'on peut mettre sous un ongle est d'ailleurs assez incroyable. Ses griffes lui servent à se gratter quand ça démange quelque part; on entend d'ailleurs violemment le bruit de grattoir, c'est juste écoeurant...
mercredi 16 octobre 2013
Je suis la Suisse, bordel !
lundi 14 octobre 2013
Poivre rouge et langue en feu
mercredi 9 octobre 2013
Le couple belge
Bref, on se croisait souvent, on discutait un peu et eux, nous racontaient surtout leur vie. A en devenir un peu lourds. Alors, on s'est un peu éloignés d'eux.
Au repas de midi nous étions étonnés de ne pas les apercevoir. Et pour cause: convaincus que le seul resto de l'hôtel ouvert le midi était le snack de la piscine, ils y mangeaient tous les jours des burgers ou des frites... et ils n'ont appris que le dernier jour que la salle dont on disposait le soir était aussi ouverte le midi et qu'on y mangeait aussi des spécialités grecques ! C'était d'ailleurs surprenant vu qu'ils causaient avec tous les francophones présents, aucun ne leur avait dit?
Tout ça pour dire qu'on les a assez vu, qu'on partait en vacances pour marquer une rupture et que, pour se dépayser, même parler français nous ennuyait un peu. Lors du départ, nous nous sommes tous retrouvés à l'aéroport d'Heraklion. Le vol eu plus de 4 heures de retard. Et devinez quoi? Le couple belge s'est installé à nos côtés pour raconter... leurs vacances !
mardi 8 octobre 2013
Un dimanche matin au village
Dimanche, mon voisin, avec qui je m'entends très bien, toque à la porte pour me demander un coup de main: déplacer une cuve de 1000L vide mais encombrante, afin de faciliter des travaux qu'il entreprend. Je sors donc avec lui, pour une petite besogne qui doit prendre quelques minutes. Il était 10h.
Je suis rentré chez moi à 13h. Non, même pas un guet-apens qui se termine à l'apéro. Même pas. Hélas. On habite simplement au village. Le village retiré où tout le monde se connait, ne serait-ce que de vue. Et où il est normal de s'arrêter discuter le bout de gras à chaque fois qu'on croise quelqu'un. Déplacer la cuve a pris, montre en main, 45 secondes. Mais on a croisé les chasseurs bredouilles, le coureur occasionnel et le voisin qui sort son chien, grand classique du genre. Trois heures. Voilà une matinée de passée à raconter les mêmes nouvelles à chacun, parler du beau temps, du jardin...
Finalement, je suis rentré juste à temps pour finir de faire à manger en regardant le reportage au 13h de Chazal, sur une ville splendide: Arras ! Vous l'avez vu? Si ça vous a donné envie de passer dans le coin, faites-moi signe, on s'arrangera !
mardi 1 octobre 2013
Duel des Foires au vin 2013: Auchan contre Leclerc !
Alors que j'avais été invité par surprise à la foire au vin chez Auchan, j'ai eu toutes les peines du monde à l'être à celle de Leclerc. Alors que le phénomène des foires au vin et des soirées privées semble se généraliser, les deux magasins procèdent de deux façons bien distinctes:
Chez Auchan, on reçoit l'invitation – sous quels critères? Parrainage? - et on valide sa présence sur le net. On y reçoit un catalogue des vins qui seront présentés. Le jour même on se rend au magasin, tous les crus sont déjà en rayon et n'importe qui peut en acheter. A 18h, on ne ferme pas la magasin mais on délimite un petit rayon dans lequel seuls les invités peuvent évoluer et déguster quelques vins. L'occasion pour moi de parfaire mon choix. Quelques tables et peu d'invités, c'est une vraie foire au sens premier du terme.
Mon avis: un peu décevant au regard de la sélection proposée et du manque d'exclusivité. Les invités ne sont pas vraiment plus privilégiés que les autres clients qui se fournissent dans les rayonnages. Néanmoins, la possibilité de goûter offre toujours un « plus ». Et on repart avec un verre Frontignac. Sympa quand même.
Avant de raconter Leclerc, il faut savoir que chez eux, on est invité par quelqu'un qui est déjà dans la place et que pour recevoir son invitation personnelle il faut valider avec la carte du magasin les achats de l'année précédente. Ce que j'avais oublié de faire, j'ai donc dû batailler pour avoir mon invitation, une semaine après les autres clients. Or, c'est important, car Leclerc privilégie la commande anticipée pour les crus en quantité limitée: premier arrivé, premier servi.
Chez Leclerc, on arrive le soir avec son invitation, et le magasin est fermé: ils ouvrent rien que pour nous. Tapis rouge, hôtesses et verre spécial de l'année 2013: un espace est aménagé avec un immense buffet, et autour des stocks de vin en caisse de bois, des tables permettent la dégustation de nombreux crus, parfois très bons et plutôt chers ! On se balade parmi les invités privilégiés, souvent aisés, un verre à la main, on déguste des vins variés. Et on ajoute à la commande qu'on a passé en semaine une ou deux bouteilles. Quand vient l'heure de rentrer, on fournit une copie de sa commande et votre caddie arrive déjà rempli ! Le temps de prendre une bière entre amis (sur place), et on rentre chez soi.
Mon avis: plus convivial, cette soirée privée montre bien l'expérience du magasin sur sa clientèle. Il faut voir le chiffre d'affaire colossal qui s'ensuit. On nous donne l'impression d'être privilégié et les vins dégustés sont souvent assez chers, on y perd pas au change. D'ailleurs il suffit de voir la quantité de bouteilles que j'ai moi-même acheté ce jour et de comparer le budget: surement aidé par un catalogue plus clair, Leclerc séduit un peu plus qu'Auchan, malgré la diversité des vins de cette année dans la marque Mulliez.