Dimanche, mon voisin, avec qui je m'entends très bien, toque à la porte pour me demander un coup de main: déplacer une cuve de 1000L vide mais encombrante, afin de faciliter des travaux qu'il entreprend. Je sors donc avec lui, pour une petite besogne qui doit prendre quelques minutes. Il était 10h.
Je suis rentré chez moi à 13h. Non, même pas un guet-apens qui se termine à l'apéro. Même pas. Hélas. On habite simplement au village. Le village retiré où tout le monde se connait, ne serait-ce que de vue. Et où il est normal de s'arrêter discuter le bout de gras à chaque fois qu'on croise quelqu'un. Déplacer la cuve a pris, montre en main, 45 secondes. Mais on a croisé les chasseurs bredouilles, le coureur occasionnel et le voisin qui sort son chien, grand classique du genre. Trois heures. Voilà une matinée de passée à raconter les mêmes nouvelles à chacun, parler du beau temps, du jardin...
Finalement, je suis rentré juste à temps pour finir de faire à manger en regardant le reportage au 13h de Chazal, sur une ville splendide: Arras ! Vous l'avez vu? Si ça vous a donné envie de passer dans le coin, faites-moi signe, on s'arrangera !
C'est pour ça que je fuis certains bistros, où je connais trop de monde... Et j'ai éduqué mes relations en optant pour des horaires précis...
RépondreSupprimerVoilà, la cata ! ...
RépondreSupprimerOn peut pas se plaindre que les gens soient trop gentils ! ...
Mais on n'a qu'un dimanche par semaine !
Je suis d'accord avec Nicolas : faut encadrer la chose !
Pour Arras : je conseille une visite au printemps ! ...Sinon, c'est vraiment très beau.