dimanche 28 juillet 2013
vendredi 26 juillet 2013
Pression sur la bière dans le Nord-Pas-de-Calais
dimanche 21 juillet 2013
Visite trop tardive
Un jour, cette personne de la famille proche nous dit que de toute façon, aller à la mer étant plus près de chez elle, elle ne viendra plus nous voir dans notre nouvelle maison. Trop loin. En deux ans et demi, depuis le début de la construction, elle n'a pas demandé de nouvelles lors de nos rencontres. Malgré tout, nous sommes allés souvent chez elle. Aux occasions, mais aussi lors de nos passages dans le secteur: un coup de fil pour savoir s'ils étaient là et nous voilà ! Pis, nos relations se sont améliorées.... tout allait bien.
Hier soir, 22h30.
C'était pas elle ! C'est la personne ! Lui, car cette personne est un mec. Il était là, tout sourire, avec sa famille en train de descendre de voiture. Énervé, fatigué, je l'engueule aussi sec:
Bon, alors, je lui présente mes excuses?
Ça vient de moi?
jeudi 18 juillet 2013
Adieu à un ami
Tes collègues étaient plus que des collègues. Nombreux, nous nous étions rassemblés pour dire au revoir à notre ami. Toi qui avait su, par ta tendresse, ta douceur, ton humour et ta présence, accompagner nos journées d'un sourire sans faille. Un grand gaillard, porté dans nos cœurs. Parti trop tôt, tant tu amenais ta part de bonheur dans nos vies. Tes blagues potaches, tes crises de rires, l'amour inconditionnel que tu portais à ton fils et que tu étendais à tes proches, ta répartie et ta nonchalance feinte vont nous manquer.
Quand tu as disparu de ma vue, enfermé dans cette boîte, malgré mes efforts de retenue, je n'ai pas su tenir mes larmes. Tu vas nous manquer à tous. A moi, particulièrement pour ces instants de fous rires partagés, ces moments musicaux qu'on appréciait autour d'une belle blonde, pour ta présence qui nous faisait comprendre qu'on était presque une famille. Tes amis, ta famille.
Nous étions là, aujourd'hui, pour te dire adieu.
J'aurais souhaité te l'écrire à la façon de Cabrel, que tu adorais. Je n'en ai pas le talent mais crois-moi, où que tu sois, ces mots son sincères. Aujourd'hui, l'ami, je te dis adieu.
Adieu Roland.
lundi 15 juillet 2013
Bras mort
Alors, j'ai commencé à frétiller de l'épaule, luttant contre un engourdissement, et il aura fallu quelques minutes avant que le sang ne ré-afflue dans mes membres, et que je puisse difficilement maitriser mon mouvement. Voir ce bras pendouiller, sans pouvoir rien y faire... Trop bizarre. Une masse morte. Autant vous dire que le reste de la nuit fut difficile et encore ce matin, je ne suis pas à l'aise: comme si mon bras était encore un peu engourdi. Rassurez-vous j'ai retrouvé les sensations. Mais quand même...
Un petit tour sur inter-nénette m'aura appris le nom de ce syndrome: la paralysie des amoureux. C'est pas quelque chose de grave mais c'est assez flippant sur le coup.
jeudi 11 juillet 2013
Le cubi de rosé
Alors, j'en connais qui vont crier au scandale. Se braquer, s'enrager. Mais voilà, je l'ai fait: l'été sera chaud et j'avais envie de la fraicheur d'un bon rosé sans pour autant casquer à chaque achat d'une bouteille, alors je suis passé au cubi. Le cubi de rosé, c'est pratique et pas trop cher: autour de 2 à 3 euros le litre pour un Côtes du Rhône. Le principe me plait: une boite posée dans mon frigo, un bec verseur, et moi, le verre à la main. C'est juste histoire de ne pas être trop difficile. Juste pour des instants fraicheur qui rappellent les vacances. Ça ne m'empêche pas d'avoir de côté quelques bonnes bouteilles pour les amis.
lundi 8 juillet 2013
vendredi 5 juillet 2013
Vivre le Main Square... de l'extérieur
C'est pas facile de vivre le Main Square de l'extérieur...
mercredi 3 juillet 2013
La grande gamelle de Biloute
Avant, il y avait une cantine au boulot. Mais ça c'était avant. Avec l'arrivée du changement et des tickets resto qui vont avec, il y a une cafétéria qui nous accueille pour déjeuner. Du coup, on fait sa gamelle à réchauffer. Et Biloute, notre collègue, a vécu une aventure que je vais vous conter...
Biloute est habitué de la cantine. Il y mange depuis des temps immémoriaux, y invitant même son épouse. Et le soir, il va au restaurant, au point qu'il courre sur lui une rumeur prétendant qu'il n'a pas de cuisine chez lui. Biloute sait bien depuis quelques temps qu'il va falloir changer ses habitudes, et il s'en plaint. Mais il a dû faire comme tout le monde, ou presque. Car ce midi, il s'est pointé discret sur ce que son épouse avait préparé pour lui dans le sac. Il a tardé à nous le révéler: c'était deux petites boites William Saurin, un plat préparé en conserve. Il n'avait même pas pris la peine de les verser dans une gamelle en plastique, le voilà qui se pointe avec ses boites. Il se rend à la cafétéria, me raconte t-il, vide le contenu d'une boite dans une assiette et enfourne le tout au micro-onde.
Au retour du déjeuner, Biloute me raconta ses déboires, le pire repas de sa vie professionnelle: le plat en sauce a commencé à exploser au bout de 30 secondes, repeignant le micro-onde et l'obligeant à le nettoyer, avant de manger le contenu de son assiette pratiquement froid. Il en a été tellement honteux qu'il n'entama pas la deuxième boite...
Le pire, derrière, c'est qu'il s'est pris pas mal de réflexions sur la capacité de sa femme (ou la sienne) à préparer à manger pour le midi, sa distraction de ne pas avoir mis de cloche ou de film micro-ondable, ou pire, de ne pas rentrer chez lui le midi puisque, ironie, il habite à côté ! Sacré Biloute. Pour conclure à la conversation, il a juste déclaré: « c'est pas grave, je mangerai plus ce soir... »
Ouais. Plutôt que de préparer un peu plus, manger normalement, et réchauffer les restes le lendemain...