Onglets

vendredi 30 décembre 2011

Grippe de Nowel

Petit matin. Tu te réveilles après avoir dormi sur le dos toute la nuit, la gorge encombrée et une toux sèche qui commence à s'installer. T'es malade, tu le sais. Tu tousses, tu craches un poumon. Tu es fatigué, tu te traines hors du lit et tu te prépares pour ta dernière journée bossée de cette année.

Tu arrives à déjeuner, entre deux gorgées de lait au miel et d'un sirop infecte mais efficace. Tu tousses moins. Et ça va mieux.

Matin. Tu es au boulot. Ton écran éclaire ton visage blafard, le moindre mouvement de tête te donne des vertiges; l'image arrive bien après que ta tête aie tourné. Hop. Mal au bide, aussi. Grippe intestinale? Boooordeeeel, pas au boulot. Tu ignores cette douleur qui te fais te plier en deux, souriant comme un con à tes collègues qui pètent la forme. Et tu bosses.

Fin de matinée. Tu te dis qu'il y a matière à faire un billet naze à partir de ça. Tu t'y mets et alors que t'avais le projet de rentrer tôt ce midi pour t'allonger, tu sais que ça ira déjà mieux et que ton lit attendra ce soir. En attendant t'auras tapé ce billet con, qui sert à rien. Mais qui occupe.

Et de toute façon, tout le monde le sait: il faut faire sortir le mal par le trou de balle.

(d'autres ajouteraient un -e à mal, tiens...)

mardi 27 décembre 2011

Parcours commun

Le monde est tout petit. Alors que je m'apprêtais à vous raconter tous les bons plats que j'ai mangé à ce réveillon de Noël, notamment ma découverte de la viande de zèbre, c'est en me connectant sur Facebook que je lisais qu'une amie d'enfance venait de décocher un CDI. Bonne nouvelle: cette fille, je la connais depuis des années, on a le même cursus. Même bac, même licence... si nos chemins se sont séparés par le hasard du destin, c'est par ce même hasard que...

En fait, elle a dû déménager de notre chaleureuse région pour s'installer en Bretagne, vers Perros- Guirec. Et du coup, retrouver du taf là-bas. Son histoire est celle de n'importe qui, avec la bonne conclusion au bout de ses recherches, un CDI. Dans la même institution qui m'emploie au niveau national. Au gré de détours de vie, nous voilà embauchés dans la même boite. C'est marrant les coïncidences.

Peut-être se recroisera t-on lors d'une formation ou d'une réunion sur Paris?

jeudi 22 décembre 2011

Le justicier des supermarchés

Évidemment, je ne me suis pas privé. J'ai tendance à monter en tension quand je mets les pieds dans un supermarché à l'aube des fêtes de fin d'année. C'est blindé, il y a du monde partout et les stéréotypes ont la vie dure. Non, je ne vais pas vous parler des prix qui ont augmenté d'une semaine sur l'autre (je l'ai constaté sur la base simple d'une barquette de crevettes qui est passée de 7 à 10 euros du 17 au 22 décembre... foutue inflation...), ni des petits vieux qui trainent encore dans les rayons à 19h. J'aurais aussi pu vous parler des rencontres qui obligent apparemment les gens à stopper net dans les allées pour tailler une bavette avec le collègue qu'ils ont vu toute la journée, à discuter de rien, et que je n'hésite pas à bousculer, en passant allégrement dans leur champ de vision juste pour les emmerder. Non, j'avais surtout envie de vous dire que je ne me suis pas privé, de remplir les caddies lors de ma sortie plus ou moins imposée au supermarché.

Ayant horreur qu'on laisse trainer son caddie, je joue au justicier et remplit les chariots laissés à l'abandon quelques minutes. Ainsi, une gentille dame aura la surprise de trouver une botte de poireaux et un sachet de surimi sur sa facture. Un autre, avec une cravate à chier, doit encore être en train de chercher ses courses, passées étrangement du rayon fruits et légumes aux serviettes hygiéniques. Je suis un chieur dans les magasins. Ça me stresse de voir autant de monde qui traine, au sens propre du terme. Alors je m'amuse un peu pour me détendre.

Surveillez donc votre caddie.

Des bananes au plafond

Faut plus s'étonner de rien...

vendredi 16 décembre 2011

Gare tes fesses où tu peux

On a reçu dans la boite aux lettres un formulaire de la ville, récemment passée aux mains de l'UMP. Celui-ci nous indique qu'ils ont pris en compte nos doléances concernant les problèmes de stationnement dans la rue, et ils proposent la mise n place d'un stationnement payant. Il faut dire que depuis l'arrivée du Conseil Général à proximité, et l'exode des voitures qui fuient un centre-ville payant vers des rues gratuites, il devient impossible de stationner devant chez soi avant 19h. L'objectif de la mise en place de parcmètres, est autant de dissuader les gens de rester là – et donc de s'éloigner encore vers les boulevards déjà pleins – que de mettre des sous dans la poche de la commune.

Car même s'ils auront un tarif préférentiel, même les riverains devront s'acquitter d'un abonnement pour stationner gratuitement devant chez eux. Et ça, ça me révolte. Ce n'est pas cher mais je trouve ça injuste: on ne fait pas exprès de ne pas avoir de parking privé ou de garage. En plus, l'abonnement se fera à l'année, ce qui ne m'intéresse pas car je n'envisage pas de rester là jusque 2013 ! Arras est déjà bien assez chère.

Il faut bien se dire que la ville reflète une image assez campagnarde, rien à voir avec Paris. Les rues sont larges, le centre historique verdoyant... ce n'est jamais aussi saturé que la Capitale, et on apprécie la liberté de se garer librement. Bah, plus maintenant.

Moi je vais faire mon rebelle. Pour le temps qu'il me reste ici, je préfèrerais me garer loin et marcher plutôt que de payer pour un service qui se doit d'être gratuit: bordel, y'a pas de magasin dans la rue, donc pas de raison de faire payer. Désengorger le stationnement, c'est simple, il suffit d'offrir au personnel un parking gratuit, c'est le minimum... et contraindre – je ne sais comment – les lycéens et étudiant du lycée d'en bas de ne pas prendre la bagnole pour venir en cours !!!

Ça m'énerve mais bon... ça va s'arranger, un peu de patience...

dimanche 11 décembre 2011

Marché de Noël d'Arras

Allez, je ne vous inonde pas des photos du marché, très semblable à celui de l'an passé et toujours noir de monde. Voici quelques clichés pris hier avant d'aller au resto le St Germain déguster the best ribs in town. 

La place des héros, décorée d'un sapin lumineux

Une sculpture sur glace, discrète

Le lion d'Artois en chair et en fourrure 

mercredi 7 décembre 2011

Tête de linotte


Je suis une vraie tête de linotte. Je n'ai aucune mémoire immédiate. Du coup, je note tout sur des post-it, qui ne quittent jamais mes poches et meurent désagrégés lors du passage de mon pantalon à la machine si j'oublie de les en enlever. Sur ces petits papiers, je note ce que je pense à faire dans la journée. Je fais une check list pour ne rien oublier en tentant de laisser une place pour l'imprévu. Je prévois l'imprévu parce qu'il arrive toujours. Et avec les trucs à faire en fin d'année, je ne vous raconte pas tout ce que je procrastine. Je suis débordé par des conneries.

L'autre jour, fallait pas que j'oublie le repas de fin d'année du service. On avait rendez-vous au Bistrot du Boucher. Quand il s'agit de manger ou boire, je n'oublie pas. Par contre j'avais oublié qu'après j'avais des courses à faire. Hier encore, je pensais commencer le travail de bonne heure. Mais je me suis rappelé tard que Marge devait descendre sur Paris, et qu'au final je l'accompagnerais pour lui éviter les averses fréquentes ces temps-ci. Et souvent, en rentrant du boulot, j'ai oublié que j'avais plein de tâches ménagères à faire, et qu'à cela s'ajoute un déplacement que je n'avais pas prévu vers le « chantier », bien souvent.

Nan, sans blague, faut que je travaille ma mémoire. Ne serait-ce que pour l'organisation de mes tâches quotidiennes. Ça ne peut pas me faire de mal.

jeudi 1 décembre 2011

A la maternelle


Vous avez des souvenirs de maternelle, vous? On évoquait ça ce matin. Ça fait plus de 25 ans que c'est passé, et j'ai encore quelques souvenirs de cette époque. Je revois parfaitement la salle de classe, un bâtiment préfabriqué placé derrière l'école primaire, une grande bâtisse 1920. On y accédait par un chemin de cailloux, et on montait dans le préfa par quelques marches de cois sombre.
A l'intérieur, un couloir où accrocher ses manteaux, des toilettes, et une grande salle découpée en plusieurs sections à thème. Je distingue encore, en fermant les yeux, le visage des maitresses.

C'est marrant comme cette époque, où j'étais tout petit, me revient par bribes. Je n'ai pas de souvenir marquant. A peine. Je me souviens de ces lits de camp en toile tendue qui nous accueillaient pour la sieste. Je faisais semblant. Déjà, je n'aimais pas perdre ma journée à dormir.

Je me souviens aussi du garage, face à l'école primaire, celle des grands. Il contenait nos jouets, que nous utilisions lors de la récré, décalée par rapport aux primaires pour éviter les accidents malheureux avec un ballon de foot. Dans ce garage, donc, il y avait des petit pots en plastique auxquels on avait ajouté une corde, les faisant servir d'échasses. Je n'arrivais pas à les utiliser. J'étais trop grand ^__^. J'ai aussi un vague souvenir de planches à roulettes en plastique, mais ça s'arrête là.

J'avais 3 ans. Peut-être 4. Que reste t-il comme réels souvenirs, de cet âge là? Quelques photos? Et dans la tête?