Onglets

mardi 10 décembre 2013

Achats de Noël

 

Une fois n'est pas coutume, j'ai fini la corvée des cadeaux de Noël. Comprenez bien: offrir des cadeaux me fait plaisir, c'est juste d'aller dans les magasins les acheter qui m'énerve. La foule, d'abord. Je pensais que les p'tits vieux faisaient exprès d'aller en grande surface aux heures où les gens sortent du boulot. Je me trompais: ils arrivent bien dans l'après-midi, très tôt, mais sont souvent tellement lents qu'ils y sont encore quand vous vous pointez ! Ajoutons à cela que le jour soit un samedi, que la marmaille grouille dans les rayons, et nous obtenons une journée galère.

C'est donc samedi que j'errais dans les boutiques. Bien m'en pris, cependant, car j'ai dégoté tous les cadeaux que je prévoyais d'offrir. C'est exceptionnel, et surement le résultat d'une bonne organisation et d'un peu de chance. Cette année, il a fallu d'abord trouver les idées cadeau. Pour les enfants, la famille, tout ça, avec pour cadre un budget bien défini. Puis, décider d'un jour: j'évite les magasins le dimanche, c'est un principe, et en jetant un œil à l'agenda de décembre, seul samedi dernier me laissait une fenêtre entrouverte pour faire les courses de Noël.

Encore à la recherche de cadeaux originaux ou spécifiques, j'ai eu la chance de tomber sur des idées intéressantes en magasin, une fois n'est pas coutume. Des jouets pour les enfants, des *** pour les adultes (je mets des étoiles parce qu'ils me lisent aussi ^_^)... C'est ainsi que samedi, 16h, j'avais fini 90% de mes achats. Je m'éloignais du centre commercial alors qu'arrivait le gros de la foule, bien satisfait. Le reste serait acheté progressivement en cours de semaine.

Et vous, vous avez fini vos emplettes de Noël?

mercredi 27 novembre 2013

Joyeux Margiversaire

 

C'était l'anniversaire de Marge hier. On a bien fêté ça, et ce, depuis le début de la semaine: d'abord, en allant lui offrir ses cadeaux, puis, en organisant une petite série de surprises pour la soirée d'hier. Et tout ça en couvant un rhume costaud. Je suis content car j'ai eu un bon retour. Elle a été débordée de sms et de messages sur Facebook. Et moi, derrière tout ça, je récolte une Marge heureuse: que demander de plus !?

Let's go to London (Allons-y !)

 
Ça va vous surprendre.
Malgré la proximité géographique et mon implication dans l'étude de différents thèmes de la culture britannique, au travers du reflet télévisuel de l'Angleterre, je ne suis jamais allé à Londres. Je vous jure. Non pas, que je n'ai jamais traversé le Channel: plusieurs fois j'ai traîné mes guêtres de Dover à Canterbury, en passant par Folkestone. Mais jamais je n'ai vu le centre londonien, repaire des plus grandes aventures de Sherlock Holmes, Harry Potter, James Bond ou encore, évidemment, du Docteur.
 
 
Le trajet me paraissait relativement cher en train, et la complexité pour stationner à Londres me dissuadaient, c'est pourquoi quand le Comité d'Entreprise de ma boîte a proposé, à un tarif exclusif, une sortie d'une journée dans la Capitale anglaise, je n'ai pas hésité. Ainsi, je vais pouvoir découvrir Londres en compagnie de Marge. Il me reste à avoir quelques informations sur le lieu où l'on sera déposé, pour organiser une sortie touristique digne de ce nom, car une journée, c'est peu. Il faudra optimiser ! Mais rien qu'à l'idée, et malgré le froid qui commence à s'installer, je suis impatient !
Ce ne sera pas dans l'immédiat (quelques semaines) mais au moins, ça me laisse le temps... C'est cool.

vendredi 22 novembre 2013

Ste Cécile-plage, un souvenir d'aujourd'hui

 
C'est la Ste Cécile, aujourd'hui, patronne des musiciens. C'est cool, mais à moi, la Ste Cécile, ça me rappelle plutôt ma jeunesse durant laquelle mes parents nous emmenaient, mon frère et moi, à la plage. On partait sur la route, on s'arrêtait le long du bitume là où commençaient les dunes de la Côte d'Opale. On sentait le vent porter l'iode. C'était magique. Il ne restait alors que quelques kilomètres à faire, pourtant cette halte avait un parfum de vacances.
Nous allions passer la journée à la mer. A Ste Cécile-plage.

 
Le coin n'est pas très grand: quelques maisons, un bloc d'appartement, trois restaurants et deux magasins. Même pas de promenade le long de la plage. Un peu sauvage, ce coin de la côte, à proximité de stations plus galbées comme Stella-plage ou le Touquet, est un endroit bien familial où on se concentre sur l'essentiel de ce qu'on est venu faire: se détendre sur le sable.
J'y ai passé de bons moments. J'étais gamin.

J'ai bien envie d'y retourner une fois, voir ce qui a changé...

mardi 5 novembre 2013

C'est quoi, ce blog?

 

Je voulais faire de ce blog un espace plus personnel, où publier mes humeurs et évacuer mes soucis. Pourtant depuis quelque temps, j'hésite à écrire des billets à ce sujet, de peur d'être lu et reconnu par ces gens qui me causent du tracas. Ainsi, samedi, par exemple, un comportement d'un être proche m'a gêné. Dois-je le relater ici, alors que les fouines qui composent son foyer sont capables de lire ce que j'écris? Car bien sous couvert d'anonymat, certains savent bien mon identité et sauront en jouer contre moi...

C'est con. Je devrais ouvrir un autre blog, alors, carrément intime où seule une élite d'amis virtuels seront invités, pour me psychanalyser et radoter sur ces sujets personnels où la solution universelle sera surement : « te prends pas la tête avec ça ! »

Alors, je la raconte ici, mon histoire, ou... ailleurs?

lundi 28 octobre 2013

L'anecdote du McDo de Péronne

 
Au retour de Disneyland où nous avons passé la journée de vendredi (je vous avais pas dit que j'avais un week-end chargé?), nous décidions de passer à McDo pour offrir, à la petite que nous avions en garde, un repas équilibré ^_^.
Une fois installés à table, un monsieur qui travaillait là se pointe, et demande à la petite:
 
« Tu as eu un ballon? »
Bah, non, elle a pas eu de ballon...
« Je vais t'en chercher un alors ».
Il revient deux minutes après, et jette un ballon de baudruche non gonflé sur la table. Moment de silence.
« Il est pas gonflé? », demande Marge.
« Non, y'en avait plus... »
« Et vous pouviez pas, juste, le gonfler? »
Apparemment, non.
« Heureusement qu'il a pas demandé si la petite avait froid », déclarais-je. « il lui aurait dit: - tu veux un pull? Tiens, voilà une pelote de laine et des aiguilles, t'a qu'à le tricoter toi-même ! »

Tout se perd...

Karaoké

 

Je suis un piètre chanteur mais qu'est-ce que je m'éclate au karaoké ! Et samedi, chez les amis en bonne compagnie, j'ai pu démontrer que mes cordes vocales ne servaient pas qu'à dire des bêtises: autour d'un apéritif dinatoire où chacun amenait sa part, entre toasts, mini pizza et makis maison, nous vidions quelques doux breuvages du maitre de maison, avant de nous munir de micros et de s'exercer à l'art délicat de la chanson.

Encore une fois, c'était une excellente soirée, entre casseroles, parodies et morceaux d'exception.

A chacune de ces soirées entre amis, on s'amusera de retenir quelques phrases cultes, et s'ils me lisent ici, un « je sais pas, je sais pas » sera un clin d'œil qui restera !

Nous sommes repartis vers 4h00 du matin, heure d'été, pour arriver chez nous vers 4h00, heure d'hiver. Déjà, le vent commençait à monter, annonciateur de la première tempête de l'automne...

jeudi 24 octobre 2013

Frites au vinaigre !

 

Hier, on avait la flemme de faire à manger. Alors, logiquement, on est allé à la baraque à frites. Il fallait descendre au village, sur la place, et commander. Cette fois-ci, deux nouvelles têtes: changement de propriétaire. C'est un couple d'âge mur qui a repris l'affaire. Très sympa, ils mettent à l'aise, on blague et le courant passe tout de suite. En plus, cette affaire fonctionne grâce à sa spécialité, un américain un peu spécial agrémenté de fromage et crème fraiche. Depuis le temps que je fréquente cette caravane, je n'ai jamais pris que ça.

Bref. Je vous raconte ça pour quoi déjà? Ah oui! Je passe donc ma commande. Je prends un américain spécial, avec une grosse dose de frites. Puis, le type me demande si il sale mes frites. « oui ». Et du vinaigre? « oui ! »... Car dans le Pas-de-Calais, on agrémente parfois ses frites au vinaigre, c'est normal et c'est très bon ! Car un ami me racontait dernièrement être allé manger une frite à Lille, avoir demandé du vinaigre et avoir été regardé comme un étrange hurluberlu. Pourtant, je vous invite à essayer, une saveur nouvelle si vous ne connaissez pas. Ce qui est plus surprenant, c'est que nos amis du Nord – plus précisément, de Lille – ne connaissent pas...
 

mardi 22 octobre 2013

La main n'est pas un rabot à merde (et pourtant...)

 

« Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt ». Alors, je suis un imbécile. Mais excusez-moi du peu, je n'arrive pas à détourner les yeux de ses doigts dégueulasses. Le fameux voisin de bureau, dont j'ai déjà parlé dans des termes pas élogieux du tout, remet ça, et tout est dans le détail: ses mains sont de véritables pelles à crottes. Alors, quand il montre un dossier à l'écran ou sur papier, avec son majeur, étrangement, impossible de ne pas voir ses ongles longs, et sales. La quantité de crasse qu'on peut mettre sous un ongle est d'ailleurs assez incroyable. Ses griffes lui servent à se gratter quand ça démange quelque part; on entend d'ailleurs violemment le bruit de grattoir, c'est juste écoeurant...

mercredi 16 octobre 2013

Je suis la Suisse, bordel !

 
Les fins d'années semblent propices à l'énervement. Il paraît qu'à l'automne, la déprime gagne et les gens, inconsciemment, sombrent dans une sorte de baisse de moral généralisée. Alors que je suis très occupé en ce moment, que je dégage peu de temps pour les loisirs et surtout ,que le mercredi c'est la journée la plus speed de la semaine, revoilà les petites contrariétés de fin d'année. C'est con, parce qu'à part ça, tout va bien, vraiment. On peut toujours trouver à redire, c'est sûr, mais dans l'ensemble, je suis bien. Je l'étais, du moins.
 
Le planning, un peu comme tout le monde, se gère comme un agenda: on organise un événement, on y est invité, on bloque une date, tout ça. Parfois, on compte sur quelqu'un. Qui se désiste à la dernière minute. Et là, on commence à en avoir marre, parce que c'est pas la première fois. Du coup, engagé d'un côté mais privé de la participation de l'autre, je passe pour un con. Première contrariété, on a deux semaines pour arranger ça. Deuxième contrariété, les petits litiges entre amis de longue date. Il faut imaginer que Marge et moi, dans ce cas, on est un peu comme la Suisse: un paradis fiscal, certes, mais neutre avant tout. Alors quand les tensions vous tombent dessus, qu'on vous prend à parti, qu'on vous impose des plans alors que vous n'avez rien demandé et qu'en faisant ce geste, vous prenez les autres à contrepied, ça la fait mal. Et nous, on est pas trop chaud.

Images intégrées 1

 
Sans oublier, qu'en plus de ces contrariétés, se greffe un rythme de vie effréné le mercredi soir, puisqu'il faut préparer le repas, faire le ménage et les trucs habituels, le tout en environ une heure, puisque désormais, y'a sport pour Madame. Autant vous dire qu'on ne sait plus où donner de la tête et qu'on a parfois juste envie de calme. Du calme. Ca n'explique pas – et ne justifie pas – mon absence sur les blogs en ce moment. Mais, bordel, un peu de calme, que diable !
C'est tout ce que je demande.

lundi 14 octobre 2013

Poivre rouge et langue en feu

 
Ce week-end, mes parents nous ont invités à aller manger au restaurant. Mais ne connaissant pas les bonnes brasseries sur Arras, et voulant changer de celles qu'on avait déjà fait, nous nous mettions d'accord pour aller dîner à Poivre Rouge. Il s'agit, anciennement, de l'enseigne Restaumarché. Situé un peu à l'écart, dans la zone commerciale de Beaurains, ce restaurant possède une déco super, qui rattrape le manque d'enthousiasme du personnel masculin. Nous avons eu la chance d'avoir une serveuse pleine d'humour, le repas était servi chaud, rapidement.
Je me souviendrais longtemps de l'entrée que j'avais choisi, un feuilleté aux escargots et chorizo, piment d'Espelettes. Le truc qui vous arrache la langue, le cœur, les boyaux et vous fait cracher le feu. Littéralement.
La suite du repas, une escalope de veau au gorgonzola, très bien. Le dessert, une glace croustillante comme j'aime. Le final? Avoir été toute la soirée près d'un panneau m'expliquant que le premier hamburger datait de 1885 et avait été inventé parce que les boulettes de viande ne sont pas pratiques à manger, sauf aplaties dans du pain... et me rendre compte que, derrière ce panneau, toute la soirée, avaient mangé là des « collègues » du boulot !


mercredi 9 octobre 2013

Le couple belge

 
Lors de notre séjour il y a deux ans en Crête, nous avions rencontré un couple de belges forts gentils. Ayant sympathisé avant le vol, nous nous sommes croisés les premiers jours et nous nous retrouvions d'abord à la piscine (une piscine un peu à l'écart, à l'hôtel, peu fréquentée et donc très agréable) puis, le soir, au bar pour prendre l'apéritif. En fait on y allait à tout hasard et on tombait sur eux.
Là-bas, avec les fortes chaleurs, mon camarade belge aurait apprécié un verre de rosé. Or, quand il a demandé ce breuvage au bar, il a été surpris: on lui a servi une moitié de vin rouge mélangée à une moitié de blanc ! Dégouté, il en a laissé son verre sur place !

Bref, on se croisait souvent, on discutait un peu et eux, nous racontaient surtout leur vie. A en devenir un peu lourds. Alors, on s'est un peu éloignés d'eux.

Au repas de midi nous étions étonnés de ne pas les apercevoir. Et pour cause: convaincus que le seul resto de l'hôtel ouvert le midi était le snack de la piscine, ils y mangeaient tous les jours des burgers ou des frites... et ils n'ont appris que le dernier jour que la salle dont on disposait le soir était aussi ouverte le midi et qu'on y mangeait aussi des spécialités grecques ! C'était d'ailleurs surprenant vu qu'ils causaient avec tous les francophones présents, aucun ne leur avait dit?

Nous avions aussi l'habitude de rentrer de nos excursions et de nous arrêter à un bar de l'hôtel, le seul, qui servait des cocktails à toute heure. On y mangeait une crêpe, buvait le cocktail du jour... La veille du départ, revoilà le couple belge qui nous croise dans une allée et qui nous annonce avoir fait une découverte: un bar qui sert des cocktails dans la journée ! Eux se contentaient des cocas et softs disponibles à volonté à la piscine, et étaient dégoutés de ne pas avoir profité des boissons alcoolisées pendant leur séjour.
Et là je me demande: quand on arrive dans un hôtel, pour un séjour touristique, on se renseigne un minimum, non? On en fait rapidement le tour pour repérer les lieux. Bah pas eux.

Tout ça pour dire qu'on les a assez vu, qu'on partait en vacances pour marquer une rupture et que, pour se dépayser, même parler français nous ennuyait un peu. Lors du départ, nous nous sommes tous retrouvés à l'aéroport d'Heraklion. Le vol eu plus de 4 heures de retard. Et devinez quoi? Le couple belge s'est installé à nos côtés pour raconter... leurs vacances !

mardi 8 octobre 2013

Un dimanche matin au village

 

Dimanche, mon voisin, avec qui je m'entends très bien, toque à la porte pour me demander un coup de main: déplacer une cuve de 1000L vide mais encombrante, afin de faciliter des travaux qu'il entreprend. Je sors donc avec lui, pour une petite besogne qui doit prendre quelques minutes. Il était 10h.

Je suis rentré chez moi à 13h. Non, même pas un guet-apens qui se termine à l'apéro. Même pas. Hélas. On habite simplement au village. Le village retiré où tout le monde se connait, ne serait-ce que de vue. Et où il est normal de s'arrêter discuter le bout de gras à chaque fois qu'on croise quelqu'un. Déplacer la cuve a pris, montre en main, 45 secondes. Mais on a croisé les chasseurs bredouilles, le coureur occasionnel et le voisin qui sort son chien, grand classique du genre. Trois heures. Voilà une matinée de passée à raconter les mêmes nouvelles à chacun, parler du beau temps, du jardin...

Finalement, je suis rentré juste à temps pour finir de faire à manger en regardant le reportage au 13h de Chazal, sur une ville splendide: Arras ! Vous l'avez vu? Si ça vous a donné envie de passer dans le coin, faites-moi signe, on s'arrangera !

mardi 1 octobre 2013

Duel des Foires au vin 2013: Auchan contre Leclerc !

 

Alors que j'avais été invité par surprise à la foire au vin chez Auchan, j'ai eu toutes les peines du monde à l'être à celle de Leclerc. Alors que le phénomène des foires au vin et des soirées privées semble se généraliser, les deux magasins procèdent de deux façons bien distinctes:

Chez Auchan, on reçoit l'invitation – sous quels critères? Parrainage? - et on valide sa présence sur le net. On y reçoit un catalogue des vins qui seront présentés. Le jour même on se rend au magasin, tous les crus sont déjà en rayon et n'importe qui peut en acheter. A 18h, on ne ferme pas la magasin mais on délimite un petit rayon dans lequel seuls les invités peuvent évoluer et déguster quelques vins. L'occasion pour moi de parfaire mon choix. Quelques tables et peu d'invités, c'est une vraie foire au sens premier du terme.

Mon avis: un peu décevant au regard de la sélection proposée et du manque d'exclusivité. Les invités ne sont pas vraiment plus privilégiés que les autres clients qui se fournissent dans les rayonnages. Néanmoins, la possibilité de goûter offre toujours un « plus ». Et on repart avec un verre Frontignac. Sympa quand même.

Avant de raconter Leclerc, il faut savoir que chez eux, on est invité par quelqu'un qui est déjà dans la place et que pour recevoir son invitation personnelle il faut valider avec la carte du magasin les achats de l'année précédente. Ce que j'avais oublié de faire, j'ai donc dû batailler pour avoir mon invitation, une semaine après les autres clients. Or, c'est important, car Leclerc privilégie la commande anticipée pour les crus en quantité limitée: premier arrivé, premier servi.

Chez Leclerc, on arrive le soir avec son invitation, et le magasin est fermé: ils ouvrent rien que pour nous. Tapis rouge, hôtesses et verre spécial de l'année 2013: un espace est aménagé avec un immense buffet, et autour des stocks de vin en caisse de bois, des tables permettent la dégustation de nombreux crus, parfois très bons et plutôt chers ! On se balade parmi les invités privilégiés, souvent aisés, un verre à la main, on déguste des vins variés. Et on ajoute à la commande qu'on a passé en semaine une ou deux bouteilles. Quand vient l'heure de rentrer, on fournit une copie de sa commande et votre caddie arrive déjà rempli ! Le temps de prendre une bière entre amis (sur place), et on rentre chez soi.

Mon avis: plus convivial, cette soirée privée montre bien l'expérience du magasin sur sa clientèle. Il faut voir le chiffre d'affaire colossal qui s'ensuit. On nous donne l'impression d'être privilégié et les vins dégustés sont souvent assez chers, on y perd pas au change. D'ailleurs il suffit de voir la quantité de bouteilles que j'ai moi-même acheté ce jour et de comparer le budget: surement aidé par un catalogue plus clair, Leclerc séduit un peu plus qu'Auchan, malgré la diversité des vins de cette année dans la marque Mulliez.

mercredi 18 septembre 2013

La fête en Wallonie

Il était encore tôt et Namur nous avait donné envie de revenir. Malgré le sentiment d'une ville plutôt banale, savoir que les Wallonies continuaient encore ce jour nous permis de découvrir cette fête endiablée. Quand nous sommes arrivés, il y avait du monde dans les rues, nombreux étaient les stands ouverts et la bière coulait déjà à flot. Il faut dire, à 1 euro 50 la pression, la France n'a qu'à bien se tenir. 
A Namur, il existe une tradition: le Peket. Il s'agit d’alcool de genièvre aromatisé, que les wallons adorent. Non seulement il y en a dans tous les stands mais en plus, tout le monde en bois et ça part très très vite ! Le concept est simple: on fait la route du Peket. Ça consiste à en boire un de chaque couleur, cul sec; et tant qu'à faire, faire un maximum de stands possible. Ce qui explique les traces de vomi qui parcourent la ville...


A Namur enfin, il doit y avoir un concours d'enseigne. On y voit des noms de boutique rigolos et parfois tendancieux ;-) 



On a quand même fait le coup: ce road trip s'est placé sous le signe de la fête, il était ensoleillé et on a vu de belles choses. Je pense, sans trop m'avancer, que l'an prochain nous ferons une nouvelle fois la fête en Wallonie !

(4/4)

mardi 17 septembre 2013

Dinant, ville du saxophone et de la Leffe

Et quelques kilomètres plus bas, nous voilà à Dinant ! Dernière étape de notre trajet, la ville natale d'Adlophe Sax, inventeur du saxophone, est impressionnante à l'arrivée:

Ça pète, hein ?

Les quais ne sont pas en reste

Dinant est célèbre pour sa Collégiale et pour être la ville natale de Sax.

Sur le pont qui traverse la Meuse, des saxophones aux couleurs de l'Europe
Il est clair que la ville est rythmée au fil du jazz, on y trouve la maison d'Adolphe Sax, musée à visiter, ainsi qu'un bâtiment dédié aux instruments fantasques. Petite, elle semble toute vieillotte et possède finalement peu de charme. Seule, la Collégiale apporte sa présence. On peut y trouver les reliques de St Perpète. Je ne savais même pas que ça existait. 
Outre une Autrucherie, on peut aussi monter la colline et visiter la Citadelle, incroyablement conservée. On y accède par la route ou par téléphérique. Néanmoins tout ça est payant. 
La spécialité de Dinant est la couque, un biscuit au miel et au froment. Véritable oeuvre d'art, on peut le manger mais attention les dents: je pense plutôt qu'il faut le voir comme un souvenir.
Sur la couque est dessinée la ville de Dinant

Enfin, il suffit de s'éloigner un peu pour atteindre le quartier de Leffe et y découvrir l'Abbaye qui, au XIIIème siècle, a créé la bière du même nom; Et non, Gildan, pas de Taverne assez intéressante pour aller y boire une mousse: depuis le temps, la bière est fabriquée ailleurs et elle n'est plus qu'une appellation commerciale.

On peut prendre une photo avec Adophe Sax de Bronze.

L'Abbaye de Leffe, bien vide
Au final, Dinant est une ville qui, malgré sa beauté, m'a un peu déçu. Je m'attendais peut-être à plus de vie? Pourtant les attractions touristiques sont nombreuses, je suis surpris qu'il n'y ait même pas un bar qui propose de la Leffe en centre-ville. Ce n'est pas très grand, et au final, alors qu'on devait repartir en France après cette visite, il était encore tôt et nous nous sommes décidés à retourner vers Namur pour profiter des Wallonies.

(3/4)



Le long de la Meuse

La deuxième partie de notre excursion nous emmène en direction de Dinant, en longeant la Meuse. Là, les paysages démontrent que la Belgique possède de beaux atouts, et ce chemin touristique passant par Profondeville permet de découvrir ceci:

Des paysages sur la Meuse rappelant l'entrée de l'Ardèche?

Des activités sportives sur des fonds boisés magnifiques

Ou une balade en bateau?
Après une pause déjeuner au bord de la Meuse, vivifiante et inspirante, je décidais de faire un petit détour avant d'arriver à Dinant; en passant à travers la campagne pour aller voir les ruine du château de Guy de Flandres, Montaigle. Rien à voir avec un patelin plus au Sud de chez nous, Montaigle est dévasté et peu facile d'accès. 

Voyage au Moyen-Age...

De jolis paysages...
Pour finir, nous avons fait demi-tour, pour reprendre la route de Dinant: direction la ville d'origine de la Leffe...

(2/4)



lundi 16 septembre 2013

Namur, porte des Ardennes

Eh bien, ces congés commencent fort, j'ai pu réaliser une de mes premières sorties prévues de longue date. Pour commencer, donc, direction l'étranger, mais pas trop loin: deux heures de route et nous voici à Namur, porte des Ardennes. Mon premier souvenir sera surement cette forte odeur de... pisse, et ces traces de... vomi. Sale, Namur nous est apparue lors d'un lendemain de fête, les Wallonies. Apparemment, ces festivités durent une petite semaine, ce qui nous a donné envie d'en voir plus.  Mais d'abord, pour aujourd'hui, voici un petit tour du centre-ville:

La Cathédrale

La Namourette, un bateau taxi pas cher du tout !

La Citadelle domine  le confluent Meuse-Sambre

Le point de vue sur le fleuve est splendide

Le beffroi ressemble plus à un donjon...
Voilà pour ce premier billet sur ma sortie en Belgique. Les relents de fête m'auront surement monté à la tête car, au final, après notre parcours qui nous emmènera dans des paysages divers et variés, nous reviendrons passer le début de soirée à faire la fête avec les Namurois ! Et je peux vous dire, les Wallonies c'est quelque chose! 

A suivre... (billet 1/4)

vendredi 13 septembre 2013

Arras, le souffle du renouveau ou le dernier soupir?

Il y a quelques temps, je parlais de ma ville, Arras, et de ses difficultés à faire face à l'expansion des grandes surfaces commerciales, appuyée par une municipalité qui ne jouait pas le jeu de ses commerçants du centre. J'ajoute au souci, que comme tous les stationnements en ville sont payants, je comprends parfaitement que les habitants préfèrent se rapprocher des centres commerciaux où ils trouveront à la fois un choix conséquent de boutiques, mais aussi des parkings gratuits...
Bon.
Néanmoins, une balade en ville hier m'a permis de repérer de bonnes initiatives originales, qui, j'espère, connaîtront le succès:

Un restaurant indien sur la Grand'Place. A Arras, on a peu de restaurants exotiques, à part les Asiatiques. 



Place de la Vacquerie, le restaurant italien laisse place à une brasserie qui fait des spécialités locales



Au bout de la rue St Aubert, un magasin de jeux de société va ouvrir: je suis très tenté car j'en suis un grand amateur, et je ne trouvais mon bonheur qu'à Lille ! J'en reparlerais vite !!

mercredi 4 septembre 2013

Une crotte de travers (billet personnel)

 

Il y a quand même un étrange phénomène chez l'être humain. Je ne sais pas si des études le constatent mais j'observe qu'on a tendance à cogiter pas mal en certaines situations: en faisant le ménage, en se douchant ou en allant faire la grosse commission. Dans la plupart des cas, on pense à un problème, on y trouve une solution ! Ou alors, y nait la bonne idée du jour, tandis qu'on salue une dernière fois la défection qui rejoint l'oubli de la fosse septique. Et malheureusement, quand on a trop à penser, on tergiverse, on analyse, on suppose, on part en convectives et on invente une histoire dont on est sur qu'elle est l'œuvre de la perfidie elle-même.

C'est ainsi qu'il y a quelques mois, en mai, on a eu droit à une scène de scandale familial. J'en avais parlé en ces pages. Une salve de reproches incroyables gonflés d'ingratitude, sans aucun sens ni chronologie logique, qu'il fut aisé de démonter d'ailleurs. L'un d'entre eux me revient: je n'aurais pas invité l'autre à la Foire aux Vins alors que je l'avais promis. Sauf qu'il n'y a pas de ventre privée à la Foire au vin... de printemps ! Alors, évidemment, je maintenais ma promesse pour la vente début octobre. Mais voyez, par cet exemple, le manque de clarté d'esprit de mon interlocuteur qui attaque sans se renseigner. Et je ne vous raconte pas l'interprétation de mes propos, une phrase lancée en l'air dix mois avant, sortie de son contexte pour l'utiliser contre moi. De la politique, en somme !

Tout ça pour dire qu'après une crotte passée de travers, une surdose de ménage ou une douche trop froide sur la tête, mon interlocuteur n'a pas ménagé sa cervelle et continue de faire la gueule. Pire, de nous ignorer. De faire le mort, l'absent. Et surement de s'inventer des histoires paranoïaques, puisqu'à tourner entre quatre murs et privé d'accès à mon mur Facebook depuis ma grande purge. C'est triste si on considère les liens qui nous unissent au travers d'une jolie petite fille. Et à son détriment. Je suppose.

Hier soir, j'appelais le conjoint de mon interlocuteur pour savoir comment s'était passée la rentrée de la petite. Six minutes de conversation pendant laquelle j'ai posé trois questions; demandé des nouvelles et rappelé la Foire au vin. Bilan: lui s'est fait monter la tête, n'entretenant pas le dialogue. Ne demandant pas de news. C'était froid. Fermé. Et remettant en question sa participation future à la Foire au Vin. Tant qu'à faire.

Ça cogite chez les autres. Y'en a qui, figurez-vous, n'ont rien d'autre à faire que de se prendre la tête... Moi j'm'en fous. J'ai fait le premier pas. On ne pourra pas me le reprocher.
 
Pardon pour le titre de ce billet. Pondu aux toilettes.

lundi 2 septembre 2013

Les vestes, c'est cool

 
Voilà qu'hier matin, je me pointe au boulot avec une veste en velours que j'avais déjà mis. Pourtant, elle fut remarquée: un beau gosse, une veste, et les échos de la jalousie dépassent ceux de la flatterie.
« Ça fait un peu vieillot »
Ouais, mais c'est à la mode, donc c'est cool.
« Elle a des épaulettes »
Ouais, mais elle est cintrée, donc c'est cool.
" C'est pas trop la saison »
Ouais mais je suis arrivé tôt, ça caillait dehors, donc c'est cool.
« Tu te prends pour un jeune cadre dynamique »
Ouais, c'est cool.
Au final, je l'aime bien ma veste. Ça fait habillé et détendu à la fois, bien porté comme par moi, j'irais jusqu'à dire que c'est fashion.
Les vestes, c'est cool.
 
C'est un peu comme les noeuds pap' ;-)
 
 

Images intégrées 3

 

lundi 26 août 2013

Le petit train d'Anvin


Passage d'une après-midi dans ce petit village du Pas-de-Calais, où, dans la rue principale, se démarque un petit train très fleuri. Dommage qu'il pleuvait.

dimanche 11 août 2013

Le week-end d'Homer

 
Commençons la semaine par un résumé du week-end, car, vous le savez, le week-end je range mon ordinateur et je ne reviens aux blogs que le lundi. Et j'y reviens courbaturé.
 
Samedi, j'avais l'intention de passer un câble électrique dans la tranchée qui je creuse difficilement dès que j'en ai le temps, afin de mettre en attente le courant pour un futur abri de jardin. A l'ouverture de la gaine censée accueillir le câble, on se rend compte que le tire-fil intégré est rouillé et cassé ! Génial ! Ensuite, en tentant de passer deux câbles côte à côte pour gagner en longueur de gaine, on s'aperçoit vite que le défi ne pourra pas être relevé... Il fallut revoir nos plans.
Au lieu de mettre 30 minutes au projet, nous avons mis 3 heures. Pour, enfin, passer deux gaines plus courtes, reboucher au sable, mettre un filet avertisseur et remblayer. Total des opérations: 6 h00 de travail, avec comme bonus le droit de ramper dans mon vide-sanitaire pour tirer les câbles jusqu'à leur destination.
 
Autant dire qu'on a eu nos raisons d'avoir des courbatures. En plus j'ai loupé le match de Lens. Grrrr...
 
Dimanche, beaucoup moins joyeux, en apprenant le décès d'un proche. Là encore, ça fait remonter des souvenirs un peu trop frais, et Marge et moi sommes donc allés au funérarium apporter notre soutien. Sans aller dans le détail, c'était nécessaire.
Un truc m'a marqué, un jour, quand un curé a dit « il ne faut jamais s'endormir fâché ». J'adopte le précepte et je tente de l'appliquer au mieux.
On est donc rentrés assez tard, puisqu'on a du traverser la moitié du département pour y aller. Ces évènements laissent souvent l'esprit vagabonder, et si je peux me permettre de vous donner un conseil, à vous, mes amis, qui me lisez: boire de l'alcool, je n'y vois pas d'inconvénient. Mais faites le de manière mesurée, et modérée. De temps en temps, sans abus, sans que ça devienne une façon de vivre. Parce qu'autour de vous, moi, les autres, on tient à vous, de toutes les manières et même si parfois on ne vous le fais pas ressentir.
 
Hier soir, je regardais le ciel, j'y pensais.
Et dehors, les étoiles filaient.

jeudi 8 août 2013

Dieu est en vacances dans le Pas-de-Calais

Il est là !

mercredi 7 août 2013

Projection

 
Tout à l'heure sur la route, je repensais à notre retour de la côte, l'autre jour. Je suivais une voiture, qui petit à petit s'est écarté sur le bas côté sans mettre de clignotant. Au début, je pensais qu'elle voulait tourner, aussi, je m'apprêtais à la doubler puis je me ravisais: un pressentiment.
C'est à ce moment que je vis, doublant la file de voiture qui arrivait en face, un Scenic roulant à toute allure. Si j'avais pris l'initiative de coller au train de la voiture qui me précédait, à ce moment, nous étions morts.
 
Au lieu de ça, j'étais un peu à l'écart, j'eus le temps de donner un coup de volant et l'autre imbécile, de se rabattre devant la première voiture de la file d'en face, par une queue de poisson. Plus de peur que de mal mais un comportement irresponsable de cet homme visiblement trentenaire qui, on peut imaginer, transportait sa famille, ses enfants, et avait décidé de doubler quatre ou cinq voitures d'un coup avec le risque d'un grave accident qui se profilait. Un imbécile.
 
En y repensant ce matin, j'eus le souffle coupé. Comme une prise de conscience, je vis une projection de ce qu'aurait pu être cet accident. Moi, Marge, l'impact. Et plus rien derrière...
Ça fout les jetons.

dimanche 4 août 2013

Balade en Baie de Somme

J'aurais été inspiré de recharger la batterie de mon appareil photo pour ma sortie de samedi, mais, tête en l'air, z'ai oublié. Donc, la plupart des photos ci-dessous sont prises avec mon téléphone...
Avec Marge, nous sommes allés passer la journée en Baie de Somme. La balade à ce petit quelque chose de pittoresque puisqu'on l'a effectuée en train à vapeur ! 

L'hotel des Tourelles au Crotoy

Vue du Crotoy

Paysage splendide

Quelques mouettes

El Camino? Non, un phoque !

La Baie de Somme

Notre moyen de transport

En mode western !

Panorama de la Baie de Somme

Escale à S Valery, cité médiévale et balnéaire

C'est joli tout plein

Le déplacement valait le détour !

Tchou tchou !



dimanche 28 juillet 2013

On passe de bons moments quand même...






vendredi 26 juillet 2013

Pression sur la bière dans le Nord-Pas-de-Calais

 
J'ai profité qu'un ami allait « à l'étranger » pour lui demander de regarder le prix de la bière en Belgique. Avec les hausses de taxes en France, évidemment, le regard des frontaliers comme moi se tourne vers le Royaume voisin. Mes recherches par internet n'ont rien donné d'intéressant, les prix étant souvent gonflés. Alors, avec un repère simple: le fût de 5 litres le moins cher pour la machine Beertender, je demandais à mon ami de faire du repérage.
 
Images intégrées 1
 
Notez, l'Heineken en France, chez Leclerc, est à 16 € 95. En Belgique, on trouve ce fût à 12€ 95.
 
Quand mon camarade m'a téléphoné, je n'ai pas hésité à prendre commande ! (En l'occurrence, une pression qu'on ne trouve pas en France pour la machine mais qui existe chez les Belges pour la Beertender; la Maes Pils.)
Faudra pas s'étonner de la baisse des ventes en France après ça: le Nord-Pas de Calais est une région qui consomme énormément de boisson au houblon, il est très simple de franchir la frontière pour compenser d'une telle différence !

dimanche 21 juillet 2013

Visite trop tardive

 

Un jour, cette personne de la famille proche nous dit que de toute façon, aller à la mer étant plus près de chez elle, elle ne viendra plus nous voir dans notre nouvelle maison. Trop loin. En deux ans et demi, depuis le début de la construction, elle n'a pas demandé de nouvelles lors de nos rencontres. Malgré tout, nous sommes allés souvent chez elle. Aux occasions, mais aussi lors de nos passages dans le secteur: un coup de fil pour savoir s'ils étaient là et nous voilà ! Pis, nos relations se sont améliorées.... tout allait bien.

Hier soir, 22h30.

Marge et moi profitions de notre lit, je vous passe les détails: vous vous doutez qu'on était fatigué avec la chaleur et nos travaux du week-end (on creuse une tranchée). Soudain, on sonne à la porte.
Inquiet, d'autant plus qu'il y a un an, nous avons subi les agissements d'une bande de jeunes plutôt embêtants dans le secteur, je descend vérifier. Je demande « qui c'est » à travers la porte. Une voix fine répond. Je pense qu'est la voisine qui a un souci, j'ouvre et...

C'était pas elle ! C'est la personne ! Lui, car cette personne est un mec. Il était là, tout sourire, avec sa famille en train de descendre de voiture. Énervé, fatigué, je l'engueule aussi sec:

« Bah, qu'est-ce que tu fous là?
-Quoi, tu dors déjà?
-Il est 22h30, oui je dors, demain j'suis debout à 5h00, je bosse ! Ça va pas?!! T'a vu l'heure?
-Quoi, y'est QUE 22h30... Marge est là?
-Elle dort !
-Bah c'est bon allez, c'est bon. »
Son visage a changé du tout au tout, il est reparti en embarquant brutalement sa copine qui descendait à peine de véhicule. Marge descendait les escaliers, lui criant de revenir... en vain. Pendant une heure ensuite, nous avons tenté de les joindre sur les mobiles, sans succès. Surement en colère, je peux comprendre sa frustration, mais elle n'en aurait pas été une s'il avait ne serait-ce qu'un temps pensé à appeler avant de venir de si loin.
 
Ce qui surprend, c'est aussi l'heure de son arrivée: il devait être parti de chez lui au moins ¾ d'heure avant, or, personne ne prend la route pour une visite de courtoisie si tard, un dimanche ! Alors lui est peut-être en congé ,et je le soupçonne d'avoir été invité chez un cousin proche d'ici et d'avoir voulu faire une surprise en venant. Mais à 22h30, on se pose d'abord la question de savoir si c'est judicieux. D'autant qu'on était dispo toute la journée pour ça !
Pour une première visite chez moi, il s'en rappelera...

Bon, alors, je lui présente mes excuses?

Ça vient de moi?

jeudi 18 juillet 2013

Adieu à un ami

 

Tes collègues étaient plus que des collègues. Nombreux, nous nous étions rassemblés pour dire au revoir à notre ami. Toi qui avait su, par ta tendresse, ta douceur, ton humour et ta présence, accompagner nos journées d'un sourire sans faille. Un grand gaillard, porté dans nos cœurs. Parti trop tôt, tant tu amenais ta part de bonheur dans nos vies. Tes blagues potaches, tes crises de rires, l'amour inconditionnel que tu portais à ton fils et que tu étendais à tes proches, ta répartie et ta nonchalance feinte vont nous manquer.

Quand tu as disparu de ma vue, enfermé dans cette boîte, malgré mes efforts de retenue, je n'ai pas su tenir mes larmes. Tu vas nous manquer à tous. A moi, particulièrement pour ces instants de fous rires partagés, ces moments musicaux qu'on appréciait autour d'une belle blonde, pour ta présence qui nous faisait comprendre qu'on était presque une famille. Tes amis, ta famille.

Nous étions là, aujourd'hui, pour te dire adieu.

J'aurais souhaité te l'écrire à la façon de Cabrel, que tu adorais. Je n'en ai pas le talent mais crois-moi, où que tu sois, ces mots son sincères. Aujourd'hui, l'ami, je te dis adieu.

Adieu Roland.

lundi 15 juillet 2013

Bras mort

 
Dans la nuit de samedi à dimanche, je me suis réveillé en sursaut. En tentant de bouger mon bras droit, je ne faisais que déplacer une masse morte: seul le mouvement d'épaule le lançait en avant, je ne sentais plus rien ! Mon cerveau ordonnait à ma main de se fermer, à mon coude de se plier, rien à faire, comme si mon bras était mort. Aucune sensibilité.
Ça fout les chocottes !

Alors, j'ai commencé à frétiller de l'épaule, luttant contre un engourdissement, et il aura fallu quelques minutes avant que le sang ne ré-afflue dans mes membres, et que je puisse difficilement maitriser mon mouvement. Voir ce bras pendouiller, sans pouvoir rien y faire... Trop bizarre. Une masse morte. Autant vous dire que le reste de la nuit fut difficile et encore ce matin, je ne suis pas à l'aise: comme si mon bras était encore un peu engourdi. Rassurez-vous j'ai retrouvé les sensations. Mais quand même...

Un petit tour sur inter-nénette m'aura appris le nom de ce syndrome: la paralysie des amoureux. C'est pas quelque chose de grave mais c'est assez flippant sur le coup.

jeudi 11 juillet 2013

Le cubi de rosé



Alors, j'en connais qui vont crier au scandale. Se braquer, s'enrager. Mais voilà, je l'ai fait: l'été sera chaud et j'avais envie de la fraicheur d'un bon rosé sans pour autant casquer à chaque achat d'une bouteille, alors je suis passé au cubi. Le cubi de rosé, c'est pratique et pas trop cher: autour de 2 à 3 euros le litre pour un Côtes du Rhône. Le principe me plait: une boite posée dans mon frigo, un bec verseur, et moi, le verre à la main. C'est juste histoire de ne pas être trop difficile. Juste pour des instants fraicheur qui rappellent les vacances. Ça ne m'empêche pas d'avoir de côté quelques bonnes bouteilles pour les amis.