Onglets

mercredi 30 novembre 2011

Voir l'aube, religieusement


On a une petite tradition en ce moment au boulot. On remonte dans notre service avec notre café autour de 8h20. On se pose à nos bureaux qui sont alignés, on tourne la tête vers la baie vitrée de notre étage et on contemple le paysage: quelques toits de la ville à proximité du boulevard restent dans l'ombre de grands sapins, noircis eux-même par le contrejour que provoque le lever du soleil. Le ciel, rose et bleu, efface ses nuages nocturnes et des traits fins qui se dissipent peu à peu, les couleurs changent et se réchauffent quand apparaît, derrière un sapin, l'astre flamboyant. D'abord un trait lumineux, puis en quelques secondes, se dessine un cercle parfait, d'un orange profond, presque rouge. L'aube. 
Ça ne dure qu'un instant mais c'est magique. On s'amuse à deviner le décalage journalier de l'angle de la Terre. Aujourd'hui, le soleil se lève entre deux sapins, hier c'était derrière le premier. Et demain? Ce moment ne dure qu'un instant, deux ou trois minutes où les volutes de fumée qui se dégagent de notre café nous rappellent à la réalité. On se met à bosser, apaisés.

Le titre de ce billet saura faire sourire les plus malins ;-)

lundi 28 novembre 2011

Bon anniversaire Marge !


C'était l'anniversaire de Marge ce dimanche ! Ça a demandé de l'organisation: les courses la veille, et debout de bonne heure le jour du Seigneur pour préparer en douce le repas. Isolé dans la cuisine, j'établissais un menu original: en entrée, ce que j'appelais « Bêle » des montagnes et belle des plaines en croustillant normand. En fait, des feuilletés à la pomme, l'un au fromage de chèvre et au miel, l'autre au camembert. Très bon sucré-salé.



Puis, en plat principal, le Roi des torrents et sa compagne des champs à la mode d'Arleux. Un saumon en papillote, accompagné d'une garniture de poivrons en dés, et de pommes de terre à l'ail (tradition d'Arleux dinch'Nord).



Enfin, un dessert Kejépafé, appelé Annimini illumini. Un entremet à la framboise. Miam.
Le tout avec un Riesling fort à propos.



L'après-midi est passé très vite. La famille est venue manger un morceau de gâteau – un autre – et vider une coupe de champagne ou deux. Évidemment, Marge en a profité pour déballer ses cadeaux et c'est une fois la nuit tombée que, petit à petit, les gens s'en sont allés. Le temps de nettoyer un peu et déjà, la journée était passée.
Alors que le calme était revenu, Marge me confiait que c'était bizarre à quel point une journée comme celle-ci passait vite. Et puis une fois passée, c'est tout. Elle a été. Et on passe à une autre, avec un an de plus au compteur... Bon anniversaire, Marge.

mercredi 23 novembre 2011

Malade en balade


J'ai été bien malade ce week-end, et encore aujourd'hui, je me sens patraque, fébrile. J'ai attrapé froid. C'est drôle cette sensation qui me tombe soudainement dessus. Nous étions à table chez des amis, tout allait bien, on se régalait de bons plats entre deux verres de vin. On était arrivés pour la soirée, et en avions profité pour faire quelques magasins avant de passer. Il faisait froid, un peu de vent, et ça n'a pas loupé.
Arrivé au café, ma vision s'est brouillée. Ce n'était pas l'ivresse, j'avais peu bu, mais il paraît que je suis brusquement devenu très pâle et je confirme, je ne voyais plus clairement. J'ai eu un peu peur. Nos amis se sont vite aperçu que ça n'allait pas. Nous dûmes mettre fin à la soirée, et rentrer. C'est arrivé à Arras que j'ai eu la chance de déposer une galette, comme on dit. Ça ne m'a pas soulagé. Au contraire, j'ai passé une sale nuit et un dimanche au chaud, mais complètement malade. Mal au ventre, tremblements, vertiges. Encore présents  lundi matin.
Entre ça et un certain stress pour l'organisation de Noël qui rapproche, avec ses doses d'incompréhensions, de conneries et de difficultés, je débute mal la semaine...

mardi 22 novembre 2011

Je suis là !



Et là ! Et là ! Là aussi ! Là ! Là !
Partout !

jeudi 17 novembre 2011

Bridé Portrait (ouais, je sais)


Parce que plutôt deux fois qu'une, Falconhill me tague à nouveau via un deuxième lien, sur la question transmise par Nicolas. A l'instar de mon premier billet, je vais répondre à ses questions diverses et variées.
« Si j'étais... »

  • Un objet sexuel : les petits canards vibrants, clin d'oeil à Louisianne ;
  • Un plat cuisiné : le filet mignon « petit quinquin ». Maroilles et speculoos, duo gagnant. Bon j'avoue, je suis gastronome et bon mangeur, je me régale d'un rien. Mais ce filet mignon là, c'est une tuerie !
  • Un moyen de transport : mes jambes ! Elles m'emmènent partout où je veux. Et je les ai toujours sur moi.
  • Un lieu de culte : la basilique Ste Sophie à Istanbul. Je ne l'ai jamais vue, c'est un objectif car ce lieu est chargé d'Histoire, et d'une architecture superbe.
  • Un bistro : je devrais citer le café de la place, PMU de son état, à Hesdin, pour les souvenirs que j'ai là-bas avec mon père. Pourtant, un haut lieu le remplace désormais, comme chacun sait: la Comète, pour les soirées inoubliables et les rencontres qu'on y fait.
  • Une marque de bière : la Cuvée des Trolls, équilibrée et parfumée. Valeur sûre. Et pour les soirées, la Goudale ou la 3 Monts. Bières de chez moi.
  • Un sous-vêtement : mon boxer Simpson. Je le mets tous les jours... (nan, j'déconne...)
  • Un matériel électroménager : ma Senseo !
  • Une île : l'île d'Aix, pour la variété de ses paysages, mes souvenirs de vacances et son aspect sauvage. On la traverse à pied, on y accède uniquement en bateau, on s'y isole et on y voyage un peu dans le temps. C'est juste magnifique, là-bas !
  • Une autoroute : L’A1, avec son bordel de circulation de m... en arrivant sur Seclin, près de Lille.
Je ne vais pas remettre une louche de liens, ni de sujets à aborder (il va en pulluler dans la blogo) mais ce serait cool si Ms Clooney, Monsieur Poireau et Gaël reprenaient la patate chaude.


mercredi 16 novembre 2011

La folle journée banale


Bon, je n'ai pas blogué hier non plus. Je n'ai pourtant pas travaillé. J'avais un rendez-vous pour le projet, le genre de ceux où votre interlocuteur vous dit qu'il passera en un lieu donné entre 8 et 12, sans plus de précision. Alors j'ai fait le poireau dans le froid – le Grand Froid – pour une rencontre d'à peine cinq minutes. Dans l'élan, j'ai effectué quelques achats, des courses de survie, et ce malgré un mal de ventre intense, surement provoqué par le changement brutal de temps et la baisse des températures qui, du jour au lendemain, passent de 10 à 2 degrés. Brrrrr.

J'ai tout de même bravé le froid de l'après-midi pour aller faire une course secrète. Mystère! J'en suis revenu en constatant que les chaussettes de ski étaient relativement chère...
Dans cette grande banalité quotidienne, je n'ai pas trouvé le petit truc à raconter. Pire, je me suis à peine posé sur mon clavier, survolant mon agrégateur de flux, voyant que mes collègues blogueurs n'avaient pas les mêmes contraintes. Puis je suis passé devant la télé. Farniente. Zzzzz.

J'ai regardé quelques épisodes de série(s), comme un petit vieux dans son canapé à siroter un thé bien chaud, tandis que le brouillard se maintenait dehors. Les charges de la journée étaient presque réglées. J'ai eu alors envie d'aller lire des billets d'humeurs sur le net. Et là, je me suis retrouvé face à l'effarant constat: entre mes Favoris de Mozilla Firefox et ceux de Google Chrome (que j'utilise désormais presqu'exclusivement), c'est le bordel ! J'ai donc entrepris de tout ranger. Ce fut long. Et ça m'a coupé l'envie d'en faire plus.

Je mène vraiment une vie passionnante.

lundi 14 novembre 2011

Les choses à leur place



Et voilà, cette photo est du plus bel effet ici, vous ne trouvez pas?
C'est bien d'aménager son intérieur.

mercredi 9 novembre 2011

Y'a plus d'saisons

Il y a cette période en fin d'année, à peu près toujours au même moment. Le ciel s'obscurcit de bonne heure, le froid tente de s'installer en profitant de l'humidité ambiante. Le vent monte parfois. On ne sait plus vraiment comment s'habiller. Y'a plus d'saisons.
On ne s'arrête pas de vivre, on sort, on bouge, on voit des amis, on rentre tard et on fatigue. On stresse pour un peu tout. On se fragilise. Et un matin, on se lève avec les yeux qui brûlent un peu et un mal de gorge naissant. Au boulot, les gens toussent. Éternuent. Partagent leurs microbes. Ce sera un pur miracle si je ne tombe pas sérieusement malade d'ici la semaine prochaine !
Alors on prévient le coup, on se gave de vitamines: oranges, clémentines et autres fruits réputés pour renforcer ses défenses immunitaires avant l'hiver. Sauf qu'il est déjà trop tard.
J'ai déjà mal à la gorge. J'ai déjà les yeux qui piquent. Je suis fatigué. Je couve une angine, qui ne demande qu'à éclore...


Je voulais poster un clip des Mauvaises Langues appelé "y'a plus de saisons" mais j'ai pô trouvé :-/

mercredi 2 novembre 2011

Je montre mes seins !

Pour continuer dans la lancée de laToussaint, je vous montre les miens:

La bière de St Omer, Pas-de-Calais


Les terrils de Loos-en-Gohelle, dit "les totottes de Loos"


Moi !


A cause des poubelles


Sortir les poubelles, ça doit porter malheur. D'abord à ma tension, qui va et vient au rythme des voisins qui oublient de sortir les ordures. Hier encore, l'un d'entre eux a omis de les mettre sur le trottoir. Résultat: on se tape des poubelles pleines et qui puent pour une semaine de plus. Pour changer. Mais je me suis rassuré ce matin, car ça ne porte pas chance à d'autres non plus.
En allant bosser à pied, je passe dans une rue en sens unique. Celle-ci, en étant malin, permet d'éviter le carrefour à feux tricolores, elle est donc empruntée par beaucoup d'automobilistes.
Ce matin, j'observe donc une voiture s'y engager et stopper net. Le conducteur venait de se rendre compte que les éboueurs y travaillaient et bloquaient la circulation, il n'y gagnait donc pas de temps. Il commence une marche arrière, pensant la voie libre et... paf, il percute une voiture qui s'était engagée derrière lui. A vouloir éviter de perdre du temps en pensant en gagner, il aura tout gagné pour perdre son temps.

mardi 1 novembre 2011

Changement d'heure pour une nouvelle vie

Mon film préféré !
Je ne vous ai jamais parlé de ce que représentait le changement d'heure pour moi. Particulièrement, celui d'hiver, où l'on recule nos montres pour faire disparaître une heure, celle entre deux et trois. Ce moment où l'heure d'été est remplacé par l'heure d’hiver est un souvenir douloureux pour moi. Cette heure virtuelle, dont l'existence et la consistance sont à prouver, a été pour moi le moment d'un changement de cap dont j'ai déjà parlé, indirectement. 
Elle bossait de nuit, forcément. dans un de ces métiers à responsabilité, un sacerdoce, dans l'ombre du médecin. Et pour couronner le tout, lui aussi, bossait dans ce métier et était posté de nuit. C'était arrangé, je pense. J'imagine qu'avec son passé et sa situation sentimentale du moment, il cherchait un peu de nouveauté. Il a trouvé celle-ci. Il l'a trouvé elle. Et c'est finalement là que notre histoire s'est terminé, lors d'un baiser échangé dans cette heure qui n'existe pas...
Je me suis relevé de tout ça, soyez-en sur. J'ai tourné la page, il n'y a ni haine, ni rancœur. Ni jalousie. Un peu de peine, surement. Mais ça s'arrête là. Marge et moi nous sommes trouvés, nous sommes à l'aube d'une nouvelle vie, d'un changement qui ne sera qu'une étape vers une vie de famille. Les épreuves de nos vies nous construisent. Mais à chaque changement d'heure, en cette fin octobre, j'ai une pensée pour cet évènement qui a tourné la page d'une histoire pour en écrire une autre.