Onglets

mardi 17 avril 2012

Nous vous devons plus que la lumière...

Quelles mésaventures avec ERDF... allez, je vous raconte:

Dans un premier temps, j'ai fait l'erreur de faire monter mon alimentation électrique en triphasé, pensant que perdu dans la campagne, ce serait un plus. D'autan que mes parents y sont. Sauf que non, c'était trop, il aurait fallu passer en mono, d'après mon électricien. Donc, j'ai appelé EDF et ERDF, le premier pour négocier mon contrat, le second pour corriger mon erreur. Après 5 appels en une heure, et un quiproquo immense, je raccrochais, persuadé qu'ils avaient compris ma requête: passer en mono, puis activer le courant.

Sauf que.

Le technicien a finit par passer vendredi. J'avais pris ma journée. Il est arrivé au matin, et s'est retrouvé con: on lui avait donné 3 lettres de missions différents pour l'activation de mon compteur, mais aucune ne mentionnait le changement de compteur en mono ! Il est donc venu pour rien, j'étais désespéré ! Il s'est d'ailleurs mis en colère après ses supérieurs, et l'un d'entre eux a envoyé un mail prioritaire pour accélérer les choses.

Encouragé par lui, j'appelais de nouveau et expliquais mon souci à une charmante dame, en ajoutant un peu de fiction à la chose: un gamin de 3 mois et un emménagement mardi au plus tard. Attendrie, elle fit participer sa chef de service qui « pirata » le système du service raccordement, et accéda à ma requête mais pas avant jeudi.

J'appelais donc EDF pour savoir s'ils pouvaient raccourcir le délai. Un homme me répondit que non, et je fus appelé par ERDF en même temps par une responsable très gentille, efficace, qui me dit qu'elle me rappellerait lundi pour confirmer un passage mardi. Ouf.

Une demi heure après, c'est un autre gars d'ERDF qui me joint, et qui m'annonce un rendez-vous lundi après-midi pour mise en service et changement de compteur, en s'excusant platement.

Il est venu, il a changé mon compteur et m'a donné chauffage et lumière. Enfin. La maison est chauffée ^_^Tout est bien qui finit bien...


Epilogue: je fus rappelé lundi soir par la dame responsable du service raccordement. La gentille. Elle me dit que normalement, un technicien était passé, ce que je confirmais. Elle fut ravie que je sois satisfait, et que je puisse emménager mardi (sic!). De plus, elle s'excusa à nouveau de la qualité de service, ne comprenant pas pourquoi on avait mis du tri au lieu du mono... le « piratage » aurait-il effacé mon erreur originelle de commande? Et du coup, vais-je payer mon changement de compteur...?

lundi 9 avril 2012

Guet-Apens

C'était samedi. Marge et moi travaillions à la maison, elle à sous-coucher les murs déjà prêts, moi à me déguiser en mime Marceau par la force des choses, car je continuais à poncer la pièce principale et plus spécifiquement mes plafonds. Enduit de plâtre, je répondais à quelqu'un qui toque à la porte...

Cinq types du village sont venus nous souhaiter la bienvenue ! Je suis resté coi pendant que ceux-ci débitaient tout azimut des messages de sympathie, nous invitant au plus vite à boire l'apéro ! Hop, ni une ni deux, ceux qui n'étaient que des inconnus sont devenus mes futurs voisins, et il n'aura fallu que quelques instants pour qu'on se débarbouille tant bien que mal et qu'on se retrouve en haut de la rue pour l'apéro. D'un couple nous voilà une bande, qui se promène dans la nuit froide à faire la tournée des bistros. Sauf qu'il n'y a pas de bistro au bled, donc on s'arrête chez l'un l'autre. Et on finit à manger dans une ferme pas loin de la maison, complètement claqués d'une journée de travail et d'une soirée surprise qui s'est terminée au milieu de la nuit. Le temps de rentrer à Arras, se laver et nous voilà endormis. Si les soirées au village sont toutes comme ça... ça promet !

lundi 2 avril 2012

6128 +


On se rend compte qu'on vieillit quand on discute avec un collègue au sujet de nos premiers ordinateurs. Pinaise, j'ai commencé avec un Amstrad 6128+. Imaginez. Le truc ne lisait que des disquettes 3 pouces, il était déjà démodé quand je l'ai eu. A l'allumage, deux choix sur un écran bleu: le jeu de voiture de la cartouche, Burnin'Rubber, ou Basic. Basic, le langage micro.

Je me rappelle avoir passé une après-midi complète avec mon père à taper les 8000 lignes de codes pour fabriquer un jeu, trouvé sur le guide d'utilisation. Après cinq heures de boulot, on tape le Run salvateur et... rien, que dalle. Error. On s'était trompé, surement, une lettre quelquepart parmi les 8000 lignes. A vous dégouter de la programmation.

Au final, le Basic ne servait plus qu'à lancer les jeux sur disquettes. A l'époque, on trouvait des compilations de 10 jeux sur un disque, de qualité inégale et avec le point commun de n'être souvent qu'une ébauche pixellisée sur un fond monochrome. Du rose, du bleu. Du jaune. Et des pixels noirs qui vous font vivre une aventure. Et quelques jeux sortaient du lot, Zynaps et sa musique de folie. Je la fredonne encore. Le premier Football Manager. J'ai passé avec mon frère des heures sur ces petits jeux: on n'y trouvait pas l'esthétique des jeux d'aujourd'hui, mais on s'amusait vraiment. Au fond, c'est vraiment ce qui compte, non?
Quoique, ma mère avait aussi trouvé des « jeux éducatifs », la grande peur des gosses que nous étions.
La technologie étant, elle ne cesse d'évoluer, et jouer à l'ordinateur est vite devenu lassant. On était loin encore de Windows et de son interface, proposant plus facilement des alternatives à notre utilisation de l'informatique. L'explosion des consoles de salon, et l'arrivée de notre première Super Nintendo, a changé la donne. Le fait que notre écran n'affiche plus que du rose aussi, je pense. Mais faut l'avouer, c'était une belle époque. 


On jouait, on s'amusait. On était des gosses. Avec un vieil Amstrad 6128+...