Onglets

vendredi 30 décembre 2011

Grippe de Nowel

Petit matin. Tu te réveilles après avoir dormi sur le dos toute la nuit, la gorge encombrée et une toux sèche qui commence à s'installer. T'es malade, tu le sais. Tu tousses, tu craches un poumon. Tu es fatigué, tu te traines hors du lit et tu te prépares pour ta dernière journée bossée de cette année.

Tu arrives à déjeuner, entre deux gorgées de lait au miel et d'un sirop infecte mais efficace. Tu tousses moins. Et ça va mieux.

Matin. Tu es au boulot. Ton écran éclaire ton visage blafard, le moindre mouvement de tête te donne des vertiges; l'image arrive bien après que ta tête aie tourné. Hop. Mal au bide, aussi. Grippe intestinale? Boooordeeeel, pas au boulot. Tu ignores cette douleur qui te fais te plier en deux, souriant comme un con à tes collègues qui pètent la forme. Et tu bosses.

Fin de matinée. Tu te dis qu'il y a matière à faire un billet naze à partir de ça. Tu t'y mets et alors que t'avais le projet de rentrer tôt ce midi pour t'allonger, tu sais que ça ira déjà mieux et que ton lit attendra ce soir. En attendant t'auras tapé ce billet con, qui sert à rien. Mais qui occupe.

Et de toute façon, tout le monde le sait: il faut faire sortir le mal par le trou de balle.

(d'autres ajouteraient un -e à mal, tiens...)

mardi 27 décembre 2011

Parcours commun

Le monde est tout petit. Alors que je m'apprêtais à vous raconter tous les bons plats que j'ai mangé à ce réveillon de Noël, notamment ma découverte de la viande de zèbre, c'est en me connectant sur Facebook que je lisais qu'une amie d'enfance venait de décocher un CDI. Bonne nouvelle: cette fille, je la connais depuis des années, on a le même cursus. Même bac, même licence... si nos chemins se sont séparés par le hasard du destin, c'est par ce même hasard que...

En fait, elle a dû déménager de notre chaleureuse région pour s'installer en Bretagne, vers Perros- Guirec. Et du coup, retrouver du taf là-bas. Son histoire est celle de n'importe qui, avec la bonne conclusion au bout de ses recherches, un CDI. Dans la même institution qui m'emploie au niveau national. Au gré de détours de vie, nous voilà embauchés dans la même boite. C'est marrant les coïncidences.

Peut-être se recroisera t-on lors d'une formation ou d'une réunion sur Paris?

jeudi 22 décembre 2011

Le justicier des supermarchés

Évidemment, je ne me suis pas privé. J'ai tendance à monter en tension quand je mets les pieds dans un supermarché à l'aube des fêtes de fin d'année. C'est blindé, il y a du monde partout et les stéréotypes ont la vie dure. Non, je ne vais pas vous parler des prix qui ont augmenté d'une semaine sur l'autre (je l'ai constaté sur la base simple d'une barquette de crevettes qui est passée de 7 à 10 euros du 17 au 22 décembre... foutue inflation...), ni des petits vieux qui trainent encore dans les rayons à 19h. J'aurais aussi pu vous parler des rencontres qui obligent apparemment les gens à stopper net dans les allées pour tailler une bavette avec le collègue qu'ils ont vu toute la journée, à discuter de rien, et que je n'hésite pas à bousculer, en passant allégrement dans leur champ de vision juste pour les emmerder. Non, j'avais surtout envie de vous dire que je ne me suis pas privé, de remplir les caddies lors de ma sortie plus ou moins imposée au supermarché.

Ayant horreur qu'on laisse trainer son caddie, je joue au justicier et remplit les chariots laissés à l'abandon quelques minutes. Ainsi, une gentille dame aura la surprise de trouver une botte de poireaux et un sachet de surimi sur sa facture. Un autre, avec une cravate à chier, doit encore être en train de chercher ses courses, passées étrangement du rayon fruits et légumes aux serviettes hygiéniques. Je suis un chieur dans les magasins. Ça me stresse de voir autant de monde qui traine, au sens propre du terme. Alors je m'amuse un peu pour me détendre.

Surveillez donc votre caddie.

Des bananes au plafond

Faut plus s'étonner de rien...

vendredi 16 décembre 2011

Gare tes fesses où tu peux

On a reçu dans la boite aux lettres un formulaire de la ville, récemment passée aux mains de l'UMP. Celui-ci nous indique qu'ils ont pris en compte nos doléances concernant les problèmes de stationnement dans la rue, et ils proposent la mise n place d'un stationnement payant. Il faut dire que depuis l'arrivée du Conseil Général à proximité, et l'exode des voitures qui fuient un centre-ville payant vers des rues gratuites, il devient impossible de stationner devant chez soi avant 19h. L'objectif de la mise en place de parcmètres, est autant de dissuader les gens de rester là – et donc de s'éloigner encore vers les boulevards déjà pleins – que de mettre des sous dans la poche de la commune.

Car même s'ils auront un tarif préférentiel, même les riverains devront s'acquitter d'un abonnement pour stationner gratuitement devant chez eux. Et ça, ça me révolte. Ce n'est pas cher mais je trouve ça injuste: on ne fait pas exprès de ne pas avoir de parking privé ou de garage. En plus, l'abonnement se fera à l'année, ce qui ne m'intéresse pas car je n'envisage pas de rester là jusque 2013 ! Arras est déjà bien assez chère.

Il faut bien se dire que la ville reflète une image assez campagnarde, rien à voir avec Paris. Les rues sont larges, le centre historique verdoyant... ce n'est jamais aussi saturé que la Capitale, et on apprécie la liberté de se garer librement. Bah, plus maintenant.

Moi je vais faire mon rebelle. Pour le temps qu'il me reste ici, je préfèrerais me garer loin et marcher plutôt que de payer pour un service qui se doit d'être gratuit: bordel, y'a pas de magasin dans la rue, donc pas de raison de faire payer. Désengorger le stationnement, c'est simple, il suffit d'offrir au personnel un parking gratuit, c'est le minimum... et contraindre – je ne sais comment – les lycéens et étudiant du lycée d'en bas de ne pas prendre la bagnole pour venir en cours !!!

Ça m'énerve mais bon... ça va s'arranger, un peu de patience...

dimanche 11 décembre 2011

Marché de Noël d'Arras

Allez, je ne vous inonde pas des photos du marché, très semblable à celui de l'an passé et toujours noir de monde. Voici quelques clichés pris hier avant d'aller au resto le St Germain déguster the best ribs in town. 

La place des héros, décorée d'un sapin lumineux

Une sculpture sur glace, discrète

Le lion d'Artois en chair et en fourrure 

mercredi 7 décembre 2011

Tête de linotte


Je suis une vraie tête de linotte. Je n'ai aucune mémoire immédiate. Du coup, je note tout sur des post-it, qui ne quittent jamais mes poches et meurent désagrégés lors du passage de mon pantalon à la machine si j'oublie de les en enlever. Sur ces petits papiers, je note ce que je pense à faire dans la journée. Je fais une check list pour ne rien oublier en tentant de laisser une place pour l'imprévu. Je prévois l'imprévu parce qu'il arrive toujours. Et avec les trucs à faire en fin d'année, je ne vous raconte pas tout ce que je procrastine. Je suis débordé par des conneries.

L'autre jour, fallait pas que j'oublie le repas de fin d'année du service. On avait rendez-vous au Bistrot du Boucher. Quand il s'agit de manger ou boire, je n'oublie pas. Par contre j'avais oublié qu'après j'avais des courses à faire. Hier encore, je pensais commencer le travail de bonne heure. Mais je me suis rappelé tard que Marge devait descendre sur Paris, et qu'au final je l'accompagnerais pour lui éviter les averses fréquentes ces temps-ci. Et souvent, en rentrant du boulot, j'ai oublié que j'avais plein de tâches ménagères à faire, et qu'à cela s'ajoute un déplacement que je n'avais pas prévu vers le « chantier », bien souvent.

Nan, sans blague, faut que je travaille ma mémoire. Ne serait-ce que pour l'organisation de mes tâches quotidiennes. Ça ne peut pas me faire de mal.

jeudi 1 décembre 2011

A la maternelle


Vous avez des souvenirs de maternelle, vous? On évoquait ça ce matin. Ça fait plus de 25 ans que c'est passé, et j'ai encore quelques souvenirs de cette époque. Je revois parfaitement la salle de classe, un bâtiment préfabriqué placé derrière l'école primaire, une grande bâtisse 1920. On y accédait par un chemin de cailloux, et on montait dans le préfa par quelques marches de cois sombre.
A l'intérieur, un couloir où accrocher ses manteaux, des toilettes, et une grande salle découpée en plusieurs sections à thème. Je distingue encore, en fermant les yeux, le visage des maitresses.

C'est marrant comme cette époque, où j'étais tout petit, me revient par bribes. Je n'ai pas de souvenir marquant. A peine. Je me souviens de ces lits de camp en toile tendue qui nous accueillaient pour la sieste. Je faisais semblant. Déjà, je n'aimais pas perdre ma journée à dormir.

Je me souviens aussi du garage, face à l'école primaire, celle des grands. Il contenait nos jouets, que nous utilisions lors de la récré, décalée par rapport aux primaires pour éviter les accidents malheureux avec un ballon de foot. Dans ce garage, donc, il y avait des petit pots en plastique auxquels on avait ajouté une corde, les faisant servir d'échasses. Je n'arrivais pas à les utiliser. J'étais trop grand ^__^. J'ai aussi un vague souvenir de planches à roulettes en plastique, mais ça s'arrête là.

J'avais 3 ans. Peut-être 4. Que reste t-il comme réels souvenirs, de cet âge là? Quelques photos? Et dans la tête?

mercredi 30 novembre 2011

Voir l'aube, religieusement


On a une petite tradition en ce moment au boulot. On remonte dans notre service avec notre café autour de 8h20. On se pose à nos bureaux qui sont alignés, on tourne la tête vers la baie vitrée de notre étage et on contemple le paysage: quelques toits de la ville à proximité du boulevard restent dans l'ombre de grands sapins, noircis eux-même par le contrejour que provoque le lever du soleil. Le ciel, rose et bleu, efface ses nuages nocturnes et des traits fins qui se dissipent peu à peu, les couleurs changent et se réchauffent quand apparaît, derrière un sapin, l'astre flamboyant. D'abord un trait lumineux, puis en quelques secondes, se dessine un cercle parfait, d'un orange profond, presque rouge. L'aube. 
Ça ne dure qu'un instant mais c'est magique. On s'amuse à deviner le décalage journalier de l'angle de la Terre. Aujourd'hui, le soleil se lève entre deux sapins, hier c'était derrière le premier. Et demain? Ce moment ne dure qu'un instant, deux ou trois minutes où les volutes de fumée qui se dégagent de notre café nous rappellent à la réalité. On se met à bosser, apaisés.

Le titre de ce billet saura faire sourire les plus malins ;-)

lundi 28 novembre 2011

Bon anniversaire Marge !


C'était l'anniversaire de Marge ce dimanche ! Ça a demandé de l'organisation: les courses la veille, et debout de bonne heure le jour du Seigneur pour préparer en douce le repas. Isolé dans la cuisine, j'établissais un menu original: en entrée, ce que j'appelais « Bêle » des montagnes et belle des plaines en croustillant normand. En fait, des feuilletés à la pomme, l'un au fromage de chèvre et au miel, l'autre au camembert. Très bon sucré-salé.



Puis, en plat principal, le Roi des torrents et sa compagne des champs à la mode d'Arleux. Un saumon en papillote, accompagné d'une garniture de poivrons en dés, et de pommes de terre à l'ail (tradition d'Arleux dinch'Nord).



Enfin, un dessert Kejépafé, appelé Annimini illumini. Un entremet à la framboise. Miam.
Le tout avec un Riesling fort à propos.



L'après-midi est passé très vite. La famille est venue manger un morceau de gâteau – un autre – et vider une coupe de champagne ou deux. Évidemment, Marge en a profité pour déballer ses cadeaux et c'est une fois la nuit tombée que, petit à petit, les gens s'en sont allés. Le temps de nettoyer un peu et déjà, la journée était passée.
Alors que le calme était revenu, Marge me confiait que c'était bizarre à quel point une journée comme celle-ci passait vite. Et puis une fois passée, c'est tout. Elle a été. Et on passe à une autre, avec un an de plus au compteur... Bon anniversaire, Marge.

mercredi 23 novembre 2011

Malade en balade


J'ai été bien malade ce week-end, et encore aujourd'hui, je me sens patraque, fébrile. J'ai attrapé froid. C'est drôle cette sensation qui me tombe soudainement dessus. Nous étions à table chez des amis, tout allait bien, on se régalait de bons plats entre deux verres de vin. On était arrivés pour la soirée, et en avions profité pour faire quelques magasins avant de passer. Il faisait froid, un peu de vent, et ça n'a pas loupé.
Arrivé au café, ma vision s'est brouillée. Ce n'était pas l'ivresse, j'avais peu bu, mais il paraît que je suis brusquement devenu très pâle et je confirme, je ne voyais plus clairement. J'ai eu un peu peur. Nos amis se sont vite aperçu que ça n'allait pas. Nous dûmes mettre fin à la soirée, et rentrer. C'est arrivé à Arras que j'ai eu la chance de déposer une galette, comme on dit. Ça ne m'a pas soulagé. Au contraire, j'ai passé une sale nuit et un dimanche au chaud, mais complètement malade. Mal au ventre, tremblements, vertiges. Encore présents  lundi matin.
Entre ça et un certain stress pour l'organisation de Noël qui rapproche, avec ses doses d'incompréhensions, de conneries et de difficultés, je débute mal la semaine...

mardi 22 novembre 2011

Je suis là !



Et là ! Et là ! Là aussi ! Là ! Là !
Partout !

jeudi 17 novembre 2011

Bridé Portrait (ouais, je sais)


Parce que plutôt deux fois qu'une, Falconhill me tague à nouveau via un deuxième lien, sur la question transmise par Nicolas. A l'instar de mon premier billet, je vais répondre à ses questions diverses et variées.
« Si j'étais... »

  • Un objet sexuel : les petits canards vibrants, clin d'oeil à Louisianne ;
  • Un plat cuisiné : le filet mignon « petit quinquin ». Maroilles et speculoos, duo gagnant. Bon j'avoue, je suis gastronome et bon mangeur, je me régale d'un rien. Mais ce filet mignon là, c'est une tuerie !
  • Un moyen de transport : mes jambes ! Elles m'emmènent partout où je veux. Et je les ai toujours sur moi.
  • Un lieu de culte : la basilique Ste Sophie à Istanbul. Je ne l'ai jamais vue, c'est un objectif car ce lieu est chargé d'Histoire, et d'une architecture superbe.
  • Un bistro : je devrais citer le café de la place, PMU de son état, à Hesdin, pour les souvenirs que j'ai là-bas avec mon père. Pourtant, un haut lieu le remplace désormais, comme chacun sait: la Comète, pour les soirées inoubliables et les rencontres qu'on y fait.
  • Une marque de bière : la Cuvée des Trolls, équilibrée et parfumée. Valeur sûre. Et pour les soirées, la Goudale ou la 3 Monts. Bières de chez moi.
  • Un sous-vêtement : mon boxer Simpson. Je le mets tous les jours... (nan, j'déconne...)
  • Un matériel électroménager : ma Senseo !
  • Une île : l'île d'Aix, pour la variété de ses paysages, mes souvenirs de vacances et son aspect sauvage. On la traverse à pied, on y accède uniquement en bateau, on s'y isole et on y voyage un peu dans le temps. C'est juste magnifique, là-bas !
  • Une autoroute : L’A1, avec son bordel de circulation de m... en arrivant sur Seclin, près de Lille.
Je ne vais pas remettre une louche de liens, ni de sujets à aborder (il va en pulluler dans la blogo) mais ce serait cool si Ms Clooney, Monsieur Poireau et Gaël reprenaient la patate chaude.


mercredi 16 novembre 2011

La folle journée banale


Bon, je n'ai pas blogué hier non plus. Je n'ai pourtant pas travaillé. J'avais un rendez-vous pour le projet, le genre de ceux où votre interlocuteur vous dit qu'il passera en un lieu donné entre 8 et 12, sans plus de précision. Alors j'ai fait le poireau dans le froid – le Grand Froid – pour une rencontre d'à peine cinq minutes. Dans l'élan, j'ai effectué quelques achats, des courses de survie, et ce malgré un mal de ventre intense, surement provoqué par le changement brutal de temps et la baisse des températures qui, du jour au lendemain, passent de 10 à 2 degrés. Brrrrr.

J'ai tout de même bravé le froid de l'après-midi pour aller faire une course secrète. Mystère! J'en suis revenu en constatant que les chaussettes de ski étaient relativement chère...
Dans cette grande banalité quotidienne, je n'ai pas trouvé le petit truc à raconter. Pire, je me suis à peine posé sur mon clavier, survolant mon agrégateur de flux, voyant que mes collègues blogueurs n'avaient pas les mêmes contraintes. Puis je suis passé devant la télé. Farniente. Zzzzz.

J'ai regardé quelques épisodes de série(s), comme un petit vieux dans son canapé à siroter un thé bien chaud, tandis que le brouillard se maintenait dehors. Les charges de la journée étaient presque réglées. J'ai eu alors envie d'aller lire des billets d'humeurs sur le net. Et là, je me suis retrouvé face à l'effarant constat: entre mes Favoris de Mozilla Firefox et ceux de Google Chrome (que j'utilise désormais presqu'exclusivement), c'est le bordel ! J'ai donc entrepris de tout ranger. Ce fut long. Et ça m'a coupé l'envie d'en faire plus.

Je mène vraiment une vie passionnante.

lundi 14 novembre 2011

Les choses à leur place



Et voilà, cette photo est du plus bel effet ici, vous ne trouvez pas?
C'est bien d'aménager son intérieur.

mercredi 9 novembre 2011

Y'a plus d'saisons

Il y a cette période en fin d'année, à peu près toujours au même moment. Le ciel s'obscurcit de bonne heure, le froid tente de s'installer en profitant de l'humidité ambiante. Le vent monte parfois. On ne sait plus vraiment comment s'habiller. Y'a plus d'saisons.
On ne s'arrête pas de vivre, on sort, on bouge, on voit des amis, on rentre tard et on fatigue. On stresse pour un peu tout. On se fragilise. Et un matin, on se lève avec les yeux qui brûlent un peu et un mal de gorge naissant. Au boulot, les gens toussent. Éternuent. Partagent leurs microbes. Ce sera un pur miracle si je ne tombe pas sérieusement malade d'ici la semaine prochaine !
Alors on prévient le coup, on se gave de vitamines: oranges, clémentines et autres fruits réputés pour renforcer ses défenses immunitaires avant l'hiver. Sauf qu'il est déjà trop tard.
J'ai déjà mal à la gorge. J'ai déjà les yeux qui piquent. Je suis fatigué. Je couve une angine, qui ne demande qu'à éclore...


Je voulais poster un clip des Mauvaises Langues appelé "y'a plus de saisons" mais j'ai pô trouvé :-/

mercredi 2 novembre 2011

Je montre mes seins !

Pour continuer dans la lancée de laToussaint, je vous montre les miens:

La bière de St Omer, Pas-de-Calais


Les terrils de Loos-en-Gohelle, dit "les totottes de Loos"


Moi !


A cause des poubelles


Sortir les poubelles, ça doit porter malheur. D'abord à ma tension, qui va et vient au rythme des voisins qui oublient de sortir les ordures. Hier encore, l'un d'entre eux a omis de les mettre sur le trottoir. Résultat: on se tape des poubelles pleines et qui puent pour une semaine de plus. Pour changer. Mais je me suis rassuré ce matin, car ça ne porte pas chance à d'autres non plus.
En allant bosser à pied, je passe dans une rue en sens unique. Celle-ci, en étant malin, permet d'éviter le carrefour à feux tricolores, elle est donc empruntée par beaucoup d'automobilistes.
Ce matin, j'observe donc une voiture s'y engager et stopper net. Le conducteur venait de se rendre compte que les éboueurs y travaillaient et bloquaient la circulation, il n'y gagnait donc pas de temps. Il commence une marche arrière, pensant la voie libre et... paf, il percute une voiture qui s'était engagée derrière lui. A vouloir éviter de perdre du temps en pensant en gagner, il aura tout gagné pour perdre son temps.

mardi 1 novembre 2011

Changement d'heure pour une nouvelle vie

Mon film préféré !
Je ne vous ai jamais parlé de ce que représentait le changement d'heure pour moi. Particulièrement, celui d'hiver, où l'on recule nos montres pour faire disparaître une heure, celle entre deux et trois. Ce moment où l'heure d'été est remplacé par l'heure d’hiver est un souvenir douloureux pour moi. Cette heure virtuelle, dont l'existence et la consistance sont à prouver, a été pour moi le moment d'un changement de cap dont j'ai déjà parlé, indirectement. 
Elle bossait de nuit, forcément. dans un de ces métiers à responsabilité, un sacerdoce, dans l'ombre du médecin. Et pour couronner le tout, lui aussi, bossait dans ce métier et était posté de nuit. C'était arrangé, je pense. J'imagine qu'avec son passé et sa situation sentimentale du moment, il cherchait un peu de nouveauté. Il a trouvé celle-ci. Il l'a trouvé elle. Et c'est finalement là que notre histoire s'est terminé, lors d'un baiser échangé dans cette heure qui n'existe pas...
Je me suis relevé de tout ça, soyez-en sur. J'ai tourné la page, il n'y a ni haine, ni rancœur. Ni jalousie. Un peu de peine, surement. Mais ça s'arrête là. Marge et moi nous sommes trouvés, nous sommes à l'aube d'une nouvelle vie, d'un changement qui ne sera qu'une étape vers une vie de famille. Les épreuves de nos vies nous construisent. Mais à chaque changement d'heure, en cette fin octobre, j'ai une pensée pour cet évènement qui a tourné la page d'une histoire pour en écrire une autre.

lundi 31 octobre 2011

Sherlock House

Un jour j'ai lu que le Dr House était le pendant moderne de Sherlock Holmes. Peut-être que cela explique mon attrait vers ce personnage? En tout cas, ce soir, dans l'épisode 13 de la saison 7..., j'ai pu apercevoir subrepticement cette image, en forme de clin d'oeil, qui m'a ravi !


jeudi 27 octobre 2011

Râleur du service

Certaines personnes ont une rancœur tenace et parfois mal placée. Je vais tenter de m'expliquer clairement: au boulot, on est payé suivant des grilles de salaires. Au sein de chaque métier, il y a trois niveaux, qu'on franchit conventionnellement au delà d'une durée déterminée. Par exemple, on passe de niveau 1 à 2 au bout de trois ans dans le métier A. Ok?
Il y a aussi la possibilité d'obtenir des points d'évolution, équivalent à une augmentation, allant de 3 à 10 points, qui récompensent un peu le travail fourni ou qui satisfont les râleurs. Ceux-ci tombent deux fois par an, coup-ci coup-ça.

Ce mois-ci, je suis passé niveau 2 dans mon métier. Considérons, vu mon « grade » , que je suis métier B. Eh bien, ce collègue dont je vous parlais ici, n'a pas manqué de faire la gueule toute la journée de ma promotion, et de m'asséner ce matin un pic de bienvenue, prétextant que « certains ne méritent pas leur promo ». J'en conviens, ce n'est pas du mérite, mais conventionnel. J'insiste. Et perso, je préférerais avoir des points d'évolution. Et ce collègue se permet de critiquer alors que lui, cette promo, il l'aura dans son métier A l'an prochain ! Et qu'il a déjà été gâté en points d'évolution, au point que d'un grade inférieur, il gagne un salaire plus élevé que le mien en étant entré dans ma boite un an après moi! La jalousie reste mystérieuse. Ce type possède une situation professionnelle stable, un salaire correct, a une maison, une vie de famille, un certain confort, mais il arrive à se plaindre et à nous jalouser, moi, ma vie et ses tracas.
J'ai déjà essayé de lui dire de cesser ça, il prétend que c'est pour déconner mais je sens bien qu'il fuit le débat.

Bon, certes, il a pas d'amis. Ni de blog. Et il n'a pas mangé le délicieux gâteau aux noix que Marge m'a concocté hier après-midi. Mais ça n'explique pas tout.

lundi 24 octobre 2011

Mon week-end à ma maman


 Ma maman va surement se demander comment j'ai occupé mon week-end, et comme elle lit mes blogs, je lui passe le coucou ! Salut maman ! Tu sais quoi, ce week-end, je n'ai pas eu mon quota de sommeil: entre une sortie matinale et trèèèès fraiche au marché, une après-midi à Lille chez des amis, un début de soirée sur la Grand'Place et une soirée tardive chez d'autres amis, samedi fut une journée bien remplie ! On est rentrés vers trois heures...
Ne fais pas de raclette la prochaine fois qu'on vient, au fait.

Et dimanche, impossible pour moi, qui n'aime pas plus le rugby que ça, de louper la finale de la Coupe du Monde. Je ne pige pas grand chose aux règles mais c'est un spectacle impressionnant. Des bœufs en collision ! Et une défaite pour la France... bon, tant pis. On a pas forcément trainé non plus, pour aller avec un réservoir vide chez le bof pour l'anniversaire de son ainée. La gâteau était succulent, l'ambiance sympa mais très bruyante, et au final on ne s'est pas ennuyé. Et comme tout anniversaire, il s'est fini bien tard. Imagine ma tronche ce matin, pour aller bosser. Mais bon, on restera pas jeunes toute notre vie, hein ! On se voit bientôt ! @+ !

Poubelles customisées pour Gaël !

mardi 18 octobre 2011

L'eau, ça n'a pas le même goût avec du pastis


C'est dans l'après-midi que ça a commencé. D'abord, un appel anonyme, avec une interlocutrice qui demande à Marge si un technicien conseil peut passer vérifier la qualité de l'eau. En mon absence, Marge refuse. La dame au bout du fil explique que l'eau à Arras n'est pas d'excellente qualité, ce qu'on avait remarqué, et que leur technicien viendrait la vérifier à notre logement quand « monsieur sera là ». Mais impérativement, il faut que nous soyons là tous les deux ! Marge explique que je finis vers 17h, l'interlocutrice précise que le technicien rappellera pour confirmer un rendez-vous demain en fin d'après-midi. Marge réplique qu'il faudra voir avec moi.
Sachant que je rentre vers 17h, et que le coup de fil a eu lieu vers 14h... pourriez-vous m'expliquer pourquoi cette société, que je connais comme une arnaque pour vendre des filtres à eau, a tenté de me joindre 15 fois en trois heures? Marge, énervée, ne décrocha point, et c'est quand je rentrais et qu'elle m'expliquais la situation que je me rappelais avoir eu affaire à ce genre de boite l'an passé.
Soudain, le téléphone sonne. Numéro anonyme.

« Allo?
_ Allo monsieur Homer? Société Untel, on s'occupe de la qualité de l'eau et on vous appelle pour confirmer le rendez-vous. Donc demain, à 17h30 en votre domicile.
_ Non, je crois pas. Je sais ce que vous faîtes. C'est vous qui avez appelé 15 fois cet aprem? C'est pas un peu du harcèlement?
_ (Rires) euh non. Donc on est d'accord pour demain.
_ Pas du tout. Ce n'est pas ma femme qui décide si un gars passe chez moi ou non (#mode gros macho). Donc je ne veux voir personne.
_ Mais c'est gratuit monsieur.
_ Bein voyez avec Veolia, c'est eux qui distribuent. L'eau devant l'immeuble est la même que celle dans mon appart. J'en ai rien à faire de la « qualité », je suis plus là pour longtemps. Au revoir. »
J'ai raccroché. J'ai horreur du démarchage. Ils ont pas intérêt à se pointer, je vous le dis.

mercredi 12 octobre 2011

J'ai trouvé l'usine à nuages



Plein la vue !


Hier, c'était le traditionnel rendez-vous chez l'ophtalmo. Ici, à Arras, je les prends avec deux ans d'avance pour être sûr d'avoir une place. Et depuis quelques temps, je vais dans un cabinet qui regroupe trois spécialistes.

Je savais que ma vue n'avait pas baissé. Je n'avais aucun symptôme, ma vision lentilles à l'œil était parfaite, et j'avais donc l'impression de perdre mon temps. Et à mon arrivée, pile à l'heure, la secrétaire m'accueillit d'un froid bonjour, les dents serrées. Je luis expliquait avoir rendez-vous avec le Dr C. Elle me répondit: « Ah bon? Mais le Docteur C. a fini ses consultations en début d'après-midi, il est reparti » « Bah va falloir qu'il revienne, répondis-je, parce que j'ai un carton qui atteste du rendez-vous ». Un peu bêbête, la secrétaire tapota sur son ordinateur. Visiblement, un peu perdue. Elle me dit que c'était arrangé, mais que c'était le docteur L. qui allait me recevoir. « Ouais mais bon, j'ai demandé le docteur C., c'est peut-être que je voulais pas passer avec le docteur L. »
« Ne vous inquiétez pas, il est très bien, ça va aller ». Je vais t'en fiche du « il est très bien », connasse. Je l'ai eu l'an passé, je sais comment il fait, c'est l'usine et il enchaine !

Je passe dans le couloir d'attente. C'est une salle d'attente, mais dans un couloir. Plein de petits vieux qui, bien qu'à la retraite, ne peuvent prendre rendez-vous qu'en fin d'après-midi, en même temps que les actifs. Il me faudra attendre une heure de plus pour que le médecin me reçoive, sans excuse pour le retard imposé, comme d'hab.

Arrivé là, il me fait asseoir sur un fauteuil, me montre des lettres DE PLUS EN PLUS PETITES mais que j'arrive à lire quand même, et me fait payer 28 euros (non, je ne dirais pas qu'il passe 60 patients par jour au minimum à ce prix, et non, je ne calculerais pas ses revenus approximatifs). Au revoir. C'est fait. J'ai une ordonnance. Le rendez-vous s'est passé tellement vite que je n'ai pas eu le temps de lui faire remarquer qu'il n'avait pratiqué aucun examen de contrôle: pas de prise de tension de l'œil, ni de vision du fond, rien. Si on me découvre un truc l'an prochain, je devrais le poursuivre en justice!

C'est vrai quoi, s'il n'est pas capable d'absorber le flux de ses rendez-vous – je conçois qu'on puisse prendre du retard avec des urgences -, et bien qu'il en prenne moins et qu'il soit un peu plus consciencieux, non? Bon allez, je règle le problème, l'an prochain, je change d'ophtalmo !

samedi 8 octobre 2011

A 130 sur l'autoroute

Elle s'accroche, la sauterelle !

vendredi 7 octobre 2011

Les amis, les amours... et c'est tout !


Quel bordel au retour de Lille hier soir. Il avait beau être une heure du matin, les travaux effectués pour la construction du Grand Stade nécessitent énormément de balisage, et sans éclairage, toutes les bornes se ressemblent. Du coup, j'avoue avoir tourné parfois là où il ne fallait pas pour retrouver ma route. Ce qui me rassure, c'est que je n'étais pas le seul: la plupart des gens qui, comme moi, cherchaient à rattraper l'A1, ont pris le même chemin à rallonge. Quelle idée de me suivre !

Cette aventure ponctuait une fête d'anniversaire surprise, improvisée, à laquelle j'ai pu passer du bon temps avec des amis de toujours. L'accueil est toujours aussi chaleureux, la surprise surprenante (hein Mumule?)le groupe toujours aussi riche en anecdotes, et bientôt, l'arrivée d'un petit « Poulou » viendra changer la vie de ses parents et le rythme de nos rencontres. Passer du temps avec eux, c'est toujours rassurant. Se savoir faire partie d'un tout, plein d'électrons libres, peut paraître contradictoire. Et pourtant, voilà plus de 20 ans qu'on est aussi soudés. On se marre toujours autant. C'est beau, l'amitié et autour d'un Chateauneuf du Pape 2001, c'est encore mieux!

mardi 4 octobre 2011

Un an après: La nouvelle poubelle


Eh! Je vous l'avais pas dit? On a de nouvelles poubelles ! Ça s'arrose !
Ils ont profité que j'étais en congés pour passer: la communauté de communes m'a réveillé de bon matin vers dix heures. Étrangement, ils ne semblent avoir sonné qu'à mon appartement. La proprio leur a certainement dit quel bon voisin j'étais. Ceci étant, je suis descendu les accueillir et ils m'ont annoncé la bonne nouvelle. Deux heures plus tard, nous étions livrés d'un magnifique container de 320 litres qui fera le bonheur de notre immeuble. La vie est belle, hein?

Bon, il y a un voisin qui a eu la bonne idée de marquer le numéro de l'adresse sur les poubelles... si si, bonne idée. Sauf qu'il l'a fait en peinture argentée, des chiffres de la taille d'un parpaing. Pas beau.

lundi 3 octobre 2011

Sortie à Amiens


Le parvis de la cathédrale

Avec un tel soleil, impossible de ne pas profiter des vacances pour découvrir une nouvelle ville. Après Gand, Bruges ou Bruxelles, après Bergues, direction la Picardie et la ville d'Amiens, son patrimoine et ses richesses culturelles. A à peine une heure de route, la ville est facile d'accès, et le stationnement aisé. Inévitablement, nous avons cherché la fraicheur au sein de la Cathédrale, une des plus belles de France, dans laquelle on peut voir de magnifiques vitraux, des gravures uniques, des statues – qui ornent le porche, notamment – splendides et même la relique du crâne de St Jean-Baptiste qui est exposée là.

Puis, un circuit facile qui consiste à faire le tour de la ville par les boulevards, grossièrement, nous a emmené vers le Beffroi, assez... spécial, puis l'hôtel de ville, et la maison de Jules Verne, en passant par le cirque du même nom. Enfin, un rapide retour devant la Tour Perret nous rappela qu'on était bien à Amiens, et nous nous rendîmes dans le quartier St Leu, réputé pour ses restos au fil de l'eau, et un grand parc qui le jouxte avant d'atteindre les Hortillonnages.

L'après-midi fut agréable, bien que pesant sous un soleil de plomb. En arrière saison, le touriste que j'étais admirait la vie réelle dans une ville de la Somme qui évoluait à son rythme naturel, sans faux semblant. J'étais somme une ombre à Amiens. Et au dessus de moi, elle rayonnait.

Chaque sculpture est unique

les volumes en font la plus grande de France

Le Beffroi, tout seul

Intérieur de la cour de la maison de Jules Verne

La tour Perret est un monument classé !

Le Quai St Leu, célèbre pour ses restaurants

La vue sur le clocher de la Cathédrale vaut le détour

dimanche 25 septembre 2011

Ce matin, j'étais dans les champs...

Et c'était grandiose !
Pour info, j'ai juste assisté et aidé au décollage de celle du milieu...

vendredi 23 septembre 2011

Smallville, c'est fini !

Somebody save me... on connait tous la chanson !

En général, quand je commence une série télé, je finis la saison. En général, quand je regarde plusieurs saisons d'une série télé, je regarde toutes les saisons. Voilà. Après dix ans, de la fin de mon adolescence au jeune homme sexy et affirmé que je suis devenu, j'ai regardé Smallville et vu la légende de Superman adaptée à la télévision. L'ado que j'étais a vieilli au rythme d'une adaptation libre de DC Comics. Et a pu lancer un regard critique sur cette série bien inégale. Ses détracteurs trouveront toujours à redire, sur le montage, la prise de vue ou la légèreté des scénarios bouclés au détriment d'un arc de saison trop complexe, peu crédible. 

Moi, ce que j'aimais dans Smallville, c'était ses histoires inspirées de films. Je m'amusais à rechercher dans quel film les scénaristes étaient allés piocher leurs idées. Il me vient fraichement à l'esprit l'épisode 20 ou 21 de la dernière saison, dans lequel on retrouvait l’esprit d'une autre série: Spartacus, Blood and Sand. Ca me fait smiler.
J'aimais aussi voir apparaitre les guest stars.  Annette O'Toole, qui avait joué si ma mémoire est bonne dans Superman 3 ou 4. Christopher Reeve himself aussi. Ouep, c'était des clins d'oeils sympas.

Green Arrow, top classe
Et puis il y a cette liberté retenue d'insérer ça et là des personnages d'autres comics, comme l'élégant Archer Vert, ou la ligue des justiciers. Sans oublier le mémorable Lex Luthor, digne de Machiavel. Une autre façon de jouer le pire ennemi de Superman. Une ébauche de film à leur sujet semble sur le point de voir le jour, j'aimerais y voir jouer Justin Hartley ou Tom Welling dans le rôle de leur super héros fétiche. J'ai appris beaucoup sur l'univers de la BD, et j'ai apprécié autrement le personnage de Superman, agaçant d'humanité, et bien moins kitch que dans les films des années 80. 

Voilà, pour moi, c'est aujourd'hui que le chapitre Smallville se termine. Un final qui boucle à la fois l'arc de la saison, qui permet une certaine mise en place des personnages dans l'univers de DC Comics, laissant l'imagination se perdre sur leur avenir. Smallville, on aime ou on aime pas. Mais après dix ans dans ce rôle, Superman n'est plus seulement Christopher Reeve. 

Il est aussi Tom Welling.

lundi 19 septembre 2011

De retour de la Foire aux vins


Moins de monde, c'est mieux
 De retour de la Foire aux vins ! Bon, je n'ai pas envoyé de message à Falconhill pour avoir des conseils, mais peu importe, j'étais entouré de nombreux amateurs riches de conseils. Il y avait, vraisemblablement, moins de monde que l'an passé. Ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier et de gouter les vins présentés, allant bien évidemment du plus doux au plus fort.

Présentation à l'entrée
Le buffet, vide.

La présentation de l'entrée et du buffet étaient de bon goût, comme d'habitude. Néanmoins ,on retrouvera toujours les morphales qui attendent devant les tables et s'empiffrent honteusement. Il faudrait plutôt donner une assiette individuelle à chacun. A l'entrée, on pouvait boire de la bière "locale", la Page 24, et la fausse "locale", l'Arrageoise, qui est produite en Belgique.


L'ambiance générale était festive, les gens sympas et on discutait facilement. J'ai croisé quelques têtes connues.


Photo floue, mais vin équilibré.
On a pu déguster de bons crus. Particulièrement, je retiens un vin de ma sélection de cette année, un Lalande de Pomerol qui restera dans l'histoire et dans ma cave. Apparemment, le Côtes de Blaye présenté était succulent, mais j'ai préféré m'attarder sur un triste Haut-Medoc (malgré le prix). J'ai été déçu du vin argentin. Surprenant, presque déstabilisant, mais loin de mon goût en la matière.

Finalement, j'ai opté pour un Morgon sympa, mais je reste avec la sensation que la sélection 2011 était inférieure à celle de l'an passé. La révélation finale, c'est un vendange tardive posé là de côté, meilleure dégustation de la soirée et véritable succès auprès des amateurs, il n'y a que 24 bouteilles disponibles. Un vin d'Alsace présenté hors catalogue, absolument sublime. Et cher. Enfin, ma commande était passée. Aux six Lalande, j'ajoutais deux Graves de Vayres (un blanc et un rouge), un Saint Estèphe, un Cahors (pêché mignon) et un petit Côtes du Rhône (pour tout de suite). Petite commande, petit budget, mais bon choix, je pense.





dimanche 18 septembre 2011

Marge et les trois souris

Ça devient presque traditionnel, le samedi est consacré au chantier en cours: un gros tas de terre à déplacer afin de permettre le passage d'un véhicule, travail à faire à la pelle et à la brouette, avec seulement deux bonshommes pour avancer: Marge et moi. Hier, on a bien bossé, c'est presque fini. Après trois journées complètes à s'acharner dessus, il ne reste plus qu'un petit monticule à défaire.

En tapant dans le tas pour l'ameublir, Marge à soudainement remarqué en plein milieu une sorte de nid en paille fraiche. Avec le remue-ménage qu'il y a sur ce chantier depuis quelques semaines, on trouve parfois même des têtes d'obus. Elle ne s'inquiéta pas jusqu'à ce, alors que j’emmenais une brouette pleine à l'arrière, que j'entende hurler "UNE SOURIIIIS !".
Au départ ça me fit marrer. Et à mon retour, Marge continuant à ameublir le terrain, on aperçut une deuxième souris se faufiler en dehors d'une galerie située au niveau du tas de terre. Rien d'anormal ou d'insalubre, rassurez-vous, notre chantier est situé près d'un champs de blé fraichement moissonné, les bêtes ont trouvé refuge là où elles pouvaient. Et alors qu'on pensait en avoir fini avec Bernard et Bianca, voilà une autre qui révèle son postérieur à la sortie de la galerie ! Elle tombe au sol, ni une ni deux Marge l'explose avec un bon coup de pelle. Paf, la souris, ratatinée par terre, en sang. Faut pas rigoler. Non. Mais c'était marrant :-) 

On a terminé notre journée sans en revoir une. Elles ont dû comprendre la menace que composait Marge avec sa pelle et son regard de malade ^_^