Onglets

lundi 28 octobre 2013

L'anecdote du McDo de Péronne

 
Au retour de Disneyland où nous avons passé la journée de vendredi (je vous avais pas dit que j'avais un week-end chargé?), nous décidions de passer à McDo pour offrir, à la petite que nous avions en garde, un repas équilibré ^_^.
Une fois installés à table, un monsieur qui travaillait là se pointe, et demande à la petite:
 
« Tu as eu un ballon? »
Bah, non, elle a pas eu de ballon...
« Je vais t'en chercher un alors ».
Il revient deux minutes après, et jette un ballon de baudruche non gonflé sur la table. Moment de silence.
« Il est pas gonflé? », demande Marge.
« Non, y'en avait plus... »
« Et vous pouviez pas, juste, le gonfler? »
Apparemment, non.
« Heureusement qu'il a pas demandé si la petite avait froid », déclarais-je. « il lui aurait dit: - tu veux un pull? Tiens, voilà une pelote de laine et des aiguilles, t'a qu'à le tricoter toi-même ! »

Tout se perd...

Karaoké

 

Je suis un piètre chanteur mais qu'est-ce que je m'éclate au karaoké ! Et samedi, chez les amis en bonne compagnie, j'ai pu démontrer que mes cordes vocales ne servaient pas qu'à dire des bêtises: autour d'un apéritif dinatoire où chacun amenait sa part, entre toasts, mini pizza et makis maison, nous vidions quelques doux breuvages du maitre de maison, avant de nous munir de micros et de s'exercer à l'art délicat de la chanson.

Encore une fois, c'était une excellente soirée, entre casseroles, parodies et morceaux d'exception.

A chacune de ces soirées entre amis, on s'amusera de retenir quelques phrases cultes, et s'ils me lisent ici, un « je sais pas, je sais pas » sera un clin d'œil qui restera !

Nous sommes repartis vers 4h00 du matin, heure d'été, pour arriver chez nous vers 4h00, heure d'hiver. Déjà, le vent commençait à monter, annonciateur de la première tempête de l'automne...

jeudi 24 octobre 2013

Frites au vinaigre !

 

Hier, on avait la flemme de faire à manger. Alors, logiquement, on est allé à la baraque à frites. Il fallait descendre au village, sur la place, et commander. Cette fois-ci, deux nouvelles têtes: changement de propriétaire. C'est un couple d'âge mur qui a repris l'affaire. Très sympa, ils mettent à l'aise, on blague et le courant passe tout de suite. En plus, cette affaire fonctionne grâce à sa spécialité, un américain un peu spécial agrémenté de fromage et crème fraiche. Depuis le temps que je fréquente cette caravane, je n'ai jamais pris que ça.

Bref. Je vous raconte ça pour quoi déjà? Ah oui! Je passe donc ma commande. Je prends un américain spécial, avec une grosse dose de frites. Puis, le type me demande si il sale mes frites. « oui ». Et du vinaigre? « oui ! »... Car dans le Pas-de-Calais, on agrémente parfois ses frites au vinaigre, c'est normal et c'est très bon ! Car un ami me racontait dernièrement être allé manger une frite à Lille, avoir demandé du vinaigre et avoir été regardé comme un étrange hurluberlu. Pourtant, je vous invite à essayer, une saveur nouvelle si vous ne connaissez pas. Ce qui est plus surprenant, c'est que nos amis du Nord – plus précisément, de Lille – ne connaissent pas...
 

mardi 22 octobre 2013

La main n'est pas un rabot à merde (et pourtant...)

 

« Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt ». Alors, je suis un imbécile. Mais excusez-moi du peu, je n'arrive pas à détourner les yeux de ses doigts dégueulasses. Le fameux voisin de bureau, dont j'ai déjà parlé dans des termes pas élogieux du tout, remet ça, et tout est dans le détail: ses mains sont de véritables pelles à crottes. Alors, quand il montre un dossier à l'écran ou sur papier, avec son majeur, étrangement, impossible de ne pas voir ses ongles longs, et sales. La quantité de crasse qu'on peut mettre sous un ongle est d'ailleurs assez incroyable. Ses griffes lui servent à se gratter quand ça démange quelque part; on entend d'ailleurs violemment le bruit de grattoir, c'est juste écoeurant...

mercredi 16 octobre 2013

Je suis la Suisse, bordel !

 
Les fins d'années semblent propices à l'énervement. Il paraît qu'à l'automne, la déprime gagne et les gens, inconsciemment, sombrent dans une sorte de baisse de moral généralisée. Alors que je suis très occupé en ce moment, que je dégage peu de temps pour les loisirs et surtout ,que le mercredi c'est la journée la plus speed de la semaine, revoilà les petites contrariétés de fin d'année. C'est con, parce qu'à part ça, tout va bien, vraiment. On peut toujours trouver à redire, c'est sûr, mais dans l'ensemble, je suis bien. Je l'étais, du moins.
 
Le planning, un peu comme tout le monde, se gère comme un agenda: on organise un événement, on y est invité, on bloque une date, tout ça. Parfois, on compte sur quelqu'un. Qui se désiste à la dernière minute. Et là, on commence à en avoir marre, parce que c'est pas la première fois. Du coup, engagé d'un côté mais privé de la participation de l'autre, je passe pour un con. Première contrariété, on a deux semaines pour arranger ça. Deuxième contrariété, les petits litiges entre amis de longue date. Il faut imaginer que Marge et moi, dans ce cas, on est un peu comme la Suisse: un paradis fiscal, certes, mais neutre avant tout. Alors quand les tensions vous tombent dessus, qu'on vous prend à parti, qu'on vous impose des plans alors que vous n'avez rien demandé et qu'en faisant ce geste, vous prenez les autres à contrepied, ça la fait mal. Et nous, on est pas trop chaud.

Images intégrées 1

 
Sans oublier, qu'en plus de ces contrariétés, se greffe un rythme de vie effréné le mercredi soir, puisqu'il faut préparer le repas, faire le ménage et les trucs habituels, le tout en environ une heure, puisque désormais, y'a sport pour Madame. Autant vous dire qu'on ne sait plus où donner de la tête et qu'on a parfois juste envie de calme. Du calme. Ca n'explique pas – et ne justifie pas – mon absence sur les blogs en ce moment. Mais, bordel, un peu de calme, que diable !
C'est tout ce que je demande.

lundi 14 octobre 2013

Poivre rouge et langue en feu

 
Ce week-end, mes parents nous ont invités à aller manger au restaurant. Mais ne connaissant pas les bonnes brasseries sur Arras, et voulant changer de celles qu'on avait déjà fait, nous nous mettions d'accord pour aller dîner à Poivre Rouge. Il s'agit, anciennement, de l'enseigne Restaumarché. Situé un peu à l'écart, dans la zone commerciale de Beaurains, ce restaurant possède une déco super, qui rattrape le manque d'enthousiasme du personnel masculin. Nous avons eu la chance d'avoir une serveuse pleine d'humour, le repas était servi chaud, rapidement.
Je me souviendrais longtemps de l'entrée que j'avais choisi, un feuilleté aux escargots et chorizo, piment d'Espelettes. Le truc qui vous arrache la langue, le cœur, les boyaux et vous fait cracher le feu. Littéralement.
La suite du repas, une escalope de veau au gorgonzola, très bien. Le dessert, une glace croustillante comme j'aime. Le final? Avoir été toute la soirée près d'un panneau m'expliquant que le premier hamburger datait de 1885 et avait été inventé parce que les boulettes de viande ne sont pas pratiques à manger, sauf aplaties dans du pain... et me rendre compte que, derrière ce panneau, toute la soirée, avaient mangé là des « collègues » du boulot !


mercredi 9 octobre 2013

Le couple belge

 
Lors de notre séjour il y a deux ans en Crête, nous avions rencontré un couple de belges forts gentils. Ayant sympathisé avant le vol, nous nous sommes croisés les premiers jours et nous nous retrouvions d'abord à la piscine (une piscine un peu à l'écart, à l'hôtel, peu fréquentée et donc très agréable) puis, le soir, au bar pour prendre l'apéritif. En fait on y allait à tout hasard et on tombait sur eux.
Là-bas, avec les fortes chaleurs, mon camarade belge aurait apprécié un verre de rosé. Or, quand il a demandé ce breuvage au bar, il a été surpris: on lui a servi une moitié de vin rouge mélangée à une moitié de blanc ! Dégouté, il en a laissé son verre sur place !

Bref, on se croisait souvent, on discutait un peu et eux, nous racontaient surtout leur vie. A en devenir un peu lourds. Alors, on s'est un peu éloignés d'eux.

Au repas de midi nous étions étonnés de ne pas les apercevoir. Et pour cause: convaincus que le seul resto de l'hôtel ouvert le midi était le snack de la piscine, ils y mangeaient tous les jours des burgers ou des frites... et ils n'ont appris que le dernier jour que la salle dont on disposait le soir était aussi ouverte le midi et qu'on y mangeait aussi des spécialités grecques ! C'était d'ailleurs surprenant vu qu'ils causaient avec tous les francophones présents, aucun ne leur avait dit?

Nous avions aussi l'habitude de rentrer de nos excursions et de nous arrêter à un bar de l'hôtel, le seul, qui servait des cocktails à toute heure. On y mangeait une crêpe, buvait le cocktail du jour... La veille du départ, revoilà le couple belge qui nous croise dans une allée et qui nous annonce avoir fait une découverte: un bar qui sert des cocktails dans la journée ! Eux se contentaient des cocas et softs disponibles à volonté à la piscine, et étaient dégoutés de ne pas avoir profité des boissons alcoolisées pendant leur séjour.
Et là je me demande: quand on arrive dans un hôtel, pour un séjour touristique, on se renseigne un minimum, non? On en fait rapidement le tour pour repérer les lieux. Bah pas eux.

Tout ça pour dire qu'on les a assez vu, qu'on partait en vacances pour marquer une rupture et que, pour se dépayser, même parler français nous ennuyait un peu. Lors du départ, nous nous sommes tous retrouvés à l'aéroport d'Heraklion. Le vol eu plus de 4 heures de retard. Et devinez quoi? Le couple belge s'est installé à nos côtés pour raconter... leurs vacances !

mardi 8 octobre 2013

Un dimanche matin au village

 

Dimanche, mon voisin, avec qui je m'entends très bien, toque à la porte pour me demander un coup de main: déplacer une cuve de 1000L vide mais encombrante, afin de faciliter des travaux qu'il entreprend. Je sors donc avec lui, pour une petite besogne qui doit prendre quelques minutes. Il était 10h.

Je suis rentré chez moi à 13h. Non, même pas un guet-apens qui se termine à l'apéro. Même pas. Hélas. On habite simplement au village. Le village retiré où tout le monde se connait, ne serait-ce que de vue. Et où il est normal de s'arrêter discuter le bout de gras à chaque fois qu'on croise quelqu'un. Déplacer la cuve a pris, montre en main, 45 secondes. Mais on a croisé les chasseurs bredouilles, le coureur occasionnel et le voisin qui sort son chien, grand classique du genre. Trois heures. Voilà une matinée de passée à raconter les mêmes nouvelles à chacun, parler du beau temps, du jardin...

Finalement, je suis rentré juste à temps pour finir de faire à manger en regardant le reportage au 13h de Chazal, sur une ville splendide: Arras ! Vous l'avez vu? Si ça vous a donné envie de passer dans le coin, faites-moi signe, on s'arrangera !

mardi 1 octobre 2013

Duel des Foires au vin 2013: Auchan contre Leclerc !

 

Alors que j'avais été invité par surprise à la foire au vin chez Auchan, j'ai eu toutes les peines du monde à l'être à celle de Leclerc. Alors que le phénomène des foires au vin et des soirées privées semble se généraliser, les deux magasins procèdent de deux façons bien distinctes:

Chez Auchan, on reçoit l'invitation – sous quels critères? Parrainage? - et on valide sa présence sur le net. On y reçoit un catalogue des vins qui seront présentés. Le jour même on se rend au magasin, tous les crus sont déjà en rayon et n'importe qui peut en acheter. A 18h, on ne ferme pas la magasin mais on délimite un petit rayon dans lequel seuls les invités peuvent évoluer et déguster quelques vins. L'occasion pour moi de parfaire mon choix. Quelques tables et peu d'invités, c'est une vraie foire au sens premier du terme.

Mon avis: un peu décevant au regard de la sélection proposée et du manque d'exclusivité. Les invités ne sont pas vraiment plus privilégiés que les autres clients qui se fournissent dans les rayonnages. Néanmoins, la possibilité de goûter offre toujours un « plus ». Et on repart avec un verre Frontignac. Sympa quand même.

Avant de raconter Leclerc, il faut savoir que chez eux, on est invité par quelqu'un qui est déjà dans la place et que pour recevoir son invitation personnelle il faut valider avec la carte du magasin les achats de l'année précédente. Ce que j'avais oublié de faire, j'ai donc dû batailler pour avoir mon invitation, une semaine après les autres clients. Or, c'est important, car Leclerc privilégie la commande anticipée pour les crus en quantité limitée: premier arrivé, premier servi.

Chez Leclerc, on arrive le soir avec son invitation, et le magasin est fermé: ils ouvrent rien que pour nous. Tapis rouge, hôtesses et verre spécial de l'année 2013: un espace est aménagé avec un immense buffet, et autour des stocks de vin en caisse de bois, des tables permettent la dégustation de nombreux crus, parfois très bons et plutôt chers ! On se balade parmi les invités privilégiés, souvent aisés, un verre à la main, on déguste des vins variés. Et on ajoute à la commande qu'on a passé en semaine une ou deux bouteilles. Quand vient l'heure de rentrer, on fournit une copie de sa commande et votre caddie arrive déjà rempli ! Le temps de prendre une bière entre amis (sur place), et on rentre chez soi.

Mon avis: plus convivial, cette soirée privée montre bien l'expérience du magasin sur sa clientèle. Il faut voir le chiffre d'affaire colossal qui s'ensuit. On nous donne l'impression d'être privilégié et les vins dégustés sont souvent assez chers, on y perd pas au change. D'ailleurs il suffit de voir la quantité de bouteilles que j'ai moi-même acheté ce jour et de comparer le budget: surement aidé par un catalogue plus clair, Leclerc séduit un peu plus qu'Auchan, malgré la diversité des vins de cette année dans la marque Mulliez.