Onglets

lundi 25 juin 2012

Vroum. Paf ! ... Pan?

L'autre jour en rentrant chez moi, je fus étonné d'apercevoir une voiture, un break, planté dans le décor. Apparemment un accident dû à la vitesse, la voiture a fait une embardée et s'est retrouvée dans un champ après un virage. Le pare-brise arrière était pulvérisé. Et au devant du véhicule, bizarrement, des dizaines de sacs de courses vides, et quelques babioles, trainaient par terre. Je fis demi-tour, inquiet. Mais personne. L'accidenté était peut-être sain et sauf, je décidais de continuer ma route.

Arrivé au village suivant, la pluie recommençait à tomber. Il aura plu toute la journée. Et au détour d'un carrefour, au loin, j'aperçois deux jeunes, d'une quinzaine d'années, qui marchent sur le trottoir en notre direction. Trempés. Et à la main d'un de ces jeunes, il me semble apercevoir... …

Je demande à Marge, à mes côtés. Elle confirme.

Le mec se baladait avec un pistolet.

Je n'ai pas trainé. C'aurait pu être un pistolet à billes ou un vrai. Je ne voulais pas savoir.

vendredi 22 juin 2012

Que d'eau !


Ô rage !
Quand j'ai vu le ciel s'obscurcir, j'ai su. L'orage arrivait, grondant. Et il ne fallut pas cinq minutes pour que se déversent des trombes d'eau sur Arras. J'étais à l'abri, dans la voiture. Je reprenais le chemin de la maison.

Rarement j'ai vu le ciel lâcher de telles cascades. Très impressionnant, cet orage aura fait chuter quelques arbres. Je roulais prudemment, ralentissant souvent, le rythme de mes balais d'essuie-glace calé au maximum. Pas de visibilité.
En traversant certains villages, des coulées de boue recouvraient la route. S'il fut facile de passer à travers, l'arrivée à destination fut surprenante:
Les égouts n'évacuaient pas le surplus, qui fit monter le niveau de 40 cm, et il me fallut traverser ce qui fit penser au lit d'une rivière. Sur au moins 100 mètres. Le village, dans une cuvette, recevait l'eau des collines. J'aurais bien pris une photo mais je tenais le volant. M'arrêter aurait conduit la voiture à noyer son moteur. Quand j'arrivais chez moi, en passant par des raccourcis plus secs, elle était couverte de boue.
Le plus comique, c'est que je venais de la laver dans l'après-midi...
Et je ne vous parle pas de la coupure de courant d'une heure pendant le foot hier soir...

mardi 19 juin 2012

Reflets teintés

Il avait bien vécu. Neuf ans. Toute une vie pour lui. Il nous a accompagné dans de longs voyages, a subi les caprices du temps et de la météo et aura été violenté bien des fois. On a toujours su voir à travers lui. Fidèle compagnon, il nous protégeait bien souvent. Sans lui, le vide. Le vent. Il a pris des coups, pour la bonne cause, et il peut en vouloir au monde pour ce qu'il a dû supporter. La route a été longue.

Jusqu'à ce jour où. Ce fut grave: gravillons, même. Un impact de plus dans sa vie, l'impossibilité de mettre encore de la résine et voilà, on a dû changer de pare-brise. Chez Carglass.

jeudi 14 juin 2012

Pourquoi y'a rien ici depuis une semaine?

Eh bé, c'est raide mort dans ces lignes. Le taulier est en vacances ou quoi?

Faut dire que la routine s'installe dans la semaine, le seul événement notable, bordel, c'est qu'il y a des fourmis rouges qui se baladent près de mon regard Veolia. Tout le monde s'en fout, quoi. J'aurais pu faire plaisir aux enfants en leur disant que des lièvres s'approchent de ma maison, entourée de broussailles, au point de ne se figer qu'à un mètre de moi. Mais j'aurais du leur préciser que ceux-ci risquaient sans doute de trouver la mort peu après, tenté que je suis d'y poser des collets.

J'aurais pu écrire un billet sur les caprices du temps: il fait simplement froid et j'ai du remettre le chauffage – en veille – au cas où. Ce matin, il pleut, il fait sombre. Les chrysanthèmes fleurissent. C'est la Toussaint. Et mes pieds de tomates attrapent le mildiou.

J'aurais pu râler sur le fait que je n'ai pas encore vu un match entier de l'Euro 2012. Faute aux tâches quotidiennes, aux priorités. Ce soir j'espère m'installer dans mon canapé et siroter une petite bière en regardant le match de l'équipe de France.

J'aurais pu raconter qu'on passe du temps à établir des devis, aux sommes exorbitantes, pour améliorer notre confort à la maison; et qu'on compte de près les centimes. Entre le poêle, le grillage, la cuisine et le terrassement... ceux qui bricolent savent que c'est pas donné. On se serre la ceinture.

Mais bon, tout ça n'aurait pas tenu sur un billet de blog. Alors je n'ai pas écrit depuis quelques jours en ces lignes. Il faut avoir du contenu pour bloguer, c'est la règle.

mercredi 6 juin 2012

Un deal trop beau, ça pue l'arnaque

Y'a ce voisin bien avenant qui m'a proposé un deal que je ne pourrais pas refuser: pour aménager mon allée de garage, il propose de voir avec un de ses collègues de chantier qui m'obtiendrait des gravats de briques qu'il me livrerait. Et je ne paierais que le prix des gravats ! Un deal de fou.

Sauf que.

Sauf que cet entrepreneur récupère ses gravats sur un chantier. Il doit les évacuer, et pour cela, aller à la déchetterie. Et en tant que professionnel, il paie pour se débarrasser de ses briques.

Mon voisin me propose donc non seulement d'aider un de ses potes à virer ses gravats, mais en plus, je devrais payer là où lui aurait du aussi donner des sous pour évacuer. Coup double pour l'entrepreneur ! Non seulement il économise la déchetterie mais en plus je le paie pour ça !

Encore une belle arnaque.

Quand c'est trop beau, méfie-toi. Ça cache souvent quelquechose.