Pause déjeuner

 

Alors que mon entreprise propose encore un restaurant collectif, j'aime me retrouver seul pour déjeuner. Ça fait quelques années, depuis ce moment où j'ai découvert que le coût des repas devenait lourd dans mon budget, au regard d'une qualité qui ne me satisfaisait pas. Alors j'ai décidé de ne plus me rendre là-bas, largement aidé par la proximité de mon logement où je rentrais, du coup, tous les midis. Je m'installais devant une série, en mangeant, et une heure plus tard je retournais bosser. De son côté, Marge emportait une gamelle et profitait des salles dédiées au repas dans ses différentes entreprises pour réchauffer son plat.

Depuis quelque temps, je prépare aussi ma gamelle. La maison est trop loin du boulot pour que l'aller-retour en vaille la peine. Du coup, le midi, je m'isole dans ma voiture, je mange un plat froid (parfois chaud, grâce à une gamelle chauffante) car mon entreprise ne met pas de micro-onde à disposition. Seul, dans ma voiture, à manger et à regarder ma traditionnelle série embarquée sur mon téléphone. L'écran est petit mais ne nuit pas à la qualité du programme...

On pourrait me prendre en pitié, mais en fait, j'aime ça.

C'est un moment où je me retrouve tranquille.

C'est une coupure où je me détend.

Dans plusieurs mois, mon entreprise disposera d'une salle de restauration commune, où seront mis à disposition des micro-ondes. J'irai. Réchauffer mon plat. Puis, je descendrais surement dans ma voiture regarder un épisode. Pour être seul, pour être bien. Parce que j'aime ça. C'est mon moment à moi...

Mais ça, c'était avant !

Maladresse du soir...

J'suis dég'. En colère contre moi. Et honteux. Hier soir j'ai pété le verre préféré de Marge. Elle m'en veut. Rien, non, rien ne pourra venir le remplacer. Honte sur moi. Ca m'apprendra à tenir des trucs fragiles. Je devrais acheter des gobelets en plastique...

Le cas Napé

 

Marge et moi avons passé la frontière ce samedi, pour nous rendre au pays où Depardieu aurait pu habiter il fut un temps. La proximité de la frontière belge est bien pratique, en trois quart d'heure on est à l'étranger. Et là, on y est pas allés pour les frites ou la bière, mais pour choisir un canapé.

 

La réputation des meubles belges n'est plus à faire. Plus grands, confortables, solides et moins chers que dans un Cuir Center ou Monsieur Meuble.

On était parti avec une idée bien claire: prendre un modèle de canapé en cuir avec une chauffeuse. Pas celle pour conduire, hein, celle pour s'allonger. On avait repéré un modèle bien trop traditionnel chez But, on voulait comparer avant de se décider. Eh bien...

 

En Belgique, le canapé avec chauffeuse n'est plus trop à la mode, ils préfèrent le Relax (vous savez, celui qui soulève les pied grâce à un mécanisme manuel ou électrique). Il y a un choix immense, et parfois modulable. Au point de s'en être fait tourner la tête. Qu'on était prêts à acheter, ce jour-là ! Oh oui. Mais le canapé n'avait plus rien à voir avec notre idée de départ. De nouveaux critères, de taille, de position, de prix ou de couleur, entraient en jeu.

Nous sommes donc revenus bredouilles et avec plein de questions quant au modèle qu'on pourrait choisir... en attendant on continuera avec notre vieux clic-clac !

Les amis...

 On a réveillonné avec une partie de la famille de Marge cette année. Je ne tirerais aucune conclusion de cette soirée, le fait est qu'on l'a passée avec des personnes qu'on voit souvent, trop souvent, au détriment d'amis qu'on ne voit pas assez et qui nous avaient invités, eux aussi.

Et s'ils savaient comme je regrette. Et je sais qu'ils nous en veulent, et qu'ils restent dans l'incompréhension.

Ces amis, c'est ma famille. Ils sont la seule chose qui n'a pas changé dans ma vie, ils sont ma constante.

Je n'ai pas eu à attendre de passer ou pas une bonne soirée, ce 31, pour savoir qu'ils me manquaient de toute façon. Je n'ai d'ailleurs fait que penser à eux. Et aujourd'hui j'ai appris qu'ils avaient du mal à digérer la pilule. On s'y est mal pris, on a été indélicats et je suis conscient de mon erreur.

 

Je sais qu'ils sauront me pardonner. Ce sont des amis.

Mais je devrais me racheter. Car leur amitié m'est plus précieuse que tout.

Je ne sais même pas s'ils me lisent. Et peu importe, ces sentiments n'ont pas à être forcément écrits ou lus. Je souhaite juste qu'ils en aient conscience...

Devinez ce qu'on a mangé à Noël ?!!

Traditionnellement, je publie des photos des plats concotés par mes parents à l'occasion de Noël. Cette année, hélas, les clichés ne sont pas fameux et retranscrivent mal la qualité exemplaire de ce dîner presque parfait. Et si je tape un petit billet là-dessus, c'est qu'après l'apéritif et ses feuilletés maison délicieux, après l'entrée : mousse de foie gras, tranche de foie gras et de Lucullus de Valenciennes, toasts et confits divers... On a eu droit à un plat de résistance plus qu'original !

Accompagné d'un petit gratin de topinambour à la muscade, d'un fagot d'asperges, d'une tranche de mangue et d'une julienne de légumes, la viande la plus originale que j'ai jamais mangé. Déjà l'an passé, du zèbre, c'était fort... Bah là !

Un morceau de viande blanche au curry...

 

Du...

 

Du...

 

Du crocodile !

 

Promis, juré. Et c'était excellent!

Köln

Après avoir traversé la région et le pays voisin, nous avons atteint l'Allemagne, 400 km plus loin. Ce week-end, il était sujet d'aller au marché de Noël de Köln (Cologne), où nous n'avons pas bu que de l'eau. Je ne vous raconterai pas les détails, je vais pas vous ennuyer avec ça, et on n'est pas allé là-bas en vrais touristes de toute façon. Je posterai quelques photos sur l'autre blog ce soir. J'en retiendrai:

Une ville immense, au centre de laquelle passe le Rhin, dominé par l'imposante et intemporelle Cathédrale.

La gentillesse et l'amabilité des Allemands. Plus étonnant, leur facilité à venir vers vous, et leur respect des règles établies.

La foule, nombreuse pour l'occasion, qui visitait aussi les 7 marchés de Noël disséminés dans le centre ville.

Le très très grand marché de Noël du Dom, et les nombreuses échoppes de bouffe (Flammeküche, Würst (miam), tartes et ribs...)

La bière (de piètre qualité) mais pas chère, et tout le système de consigne/recyclage des bouteilles et autres plastiques, écologique et créateur d'emploi, qu'on devrait copier en France immédiatement.

Mon allemand, très, trop rouillé (pour ma défense, c'était ma LV2)

Plus globalement, Köln est une ville qui bouge où il y a beaucoup beaucoup de choses à voir et à faire. Côté tarifs, c'est très loin d'être déraisonnable (la pinte de bière épaisse est à 3,60€)! Seule la distance pourrait dissuader. On y retournera plutôt pour deux jours. Une autre fois.