J'avais rendez-vous en salle de pause avec un ami, et en y entrant, j'apercevais celui-ci autour d'une table de jeu, en train de lancer des dés et de réagir à des situations imaginées par un type qui racontait une histoire. Ce type allait se révéler devenir Tonton Alesque, un excellent ami très respecté, et ce jeu, ma porte de sortie vers moi-même. J'entrais de plein pied dans un monde d'imaginaire, de réflexion et d'identité: le jeu de rôle (JdR).
J'avais déjà fait l'expérience des livres dont vous êtes le héros, mais j'étais admiratif devant la liberté d'action proposée par le JdR. Ouvrir une porte devenait une aventure imprévisible, rythmée par un excellent meneur, et soutenue par une équipe de joueurs qui devinrent rapidement mes meilleurs amis. Nous vécûmes des aventures uniques, sachant qu'à la sonnerie notre monde se fermerait pour un retour à la réalité. Nous partagions au quotidien une heure ou deux de quêtes imaginaires, et nous réunissions parfois le mercredi après-midi pour jouer plus longtemps.
Non, le JdR, ce n'est pas une secte. C'est un jeu, une passion, qui m'a permis de m'affirmer, de me retrouver. Une étape essentielle de ma vie. Une histoire d'amitié aussi.
Un de mes amis, justement, en a même issu un métier, un bouquin ! Quant aux autres, nous ne nous sommes jamais perdus de vue. Il en est né une sincère amitié. Ça vous construit un bonhomme, ça.
ah oui, mais j'étais plus Magic the gathering en fait, pas assez patient pour les jeux de rôles
RépondreSupprimerJ'ai joué un peu à Magic, mais je ne me suis pas impliqué: la recherche du deck de la mort m'aurait ruiné ;-)
RépondreSupprimerJe n'ai jamais accroché...
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