Ô rage ! |
Quand
j'ai vu le ciel s'obscurcir, j'ai su. L'orage arrivait, grondant. Et
il ne fallut pas cinq minutes pour que se déversent des trombes
d'eau sur Arras. J'étais à l'abri, dans la voiture. Je reprenais le
chemin de la maison.
Rarement
j'ai vu le ciel lâcher de telles cascades. Très impressionnant, cet
orage aura fait chuter quelques arbres. Je roulais prudemment,
ralentissant souvent, le rythme de mes balais d'essuie-glace calé au
maximum. Pas de visibilité.
En
traversant certains villages, des coulées de boue recouvraient la
route. S'il fut facile de passer à travers, l'arrivée à
destination fut surprenante:
Les
égouts n'évacuaient pas le surplus, qui fit monter le niveau de 40
cm, et il me fallut traverser ce qui fit penser au lit d'une rivière.
Sur au moins 100 mètres. Le village, dans une cuvette, recevait
l'eau des collines. J'aurais bien pris une photo mais je tenais le
volant. M'arrêter aurait conduit la voiture à noyer son moteur.
Quand j'arrivais chez moi, en passant par des raccourcis plus secs,
elle était couverte de boue.
Le
plus comique, c'est que je venais de la laver dans l'après-midi...
Et
je ne vous parle pas de la coupure de courant d'une heure pendant le
foot hier soir...
C'est ballot...
RépondreSupprimerMais pourquoi construire des villes dans les lits majeurs des fleuves ? C'est nul !!! #pauvresgens #pourquoitugachetavie
RépondreSupprimerÔ désespoir !
RépondreSupprimer:)
CEt orage fut intense, il me fait penser à ceux qui traversent le Sud à la fin de l'été !
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