Onglets

mercredi 4 septembre 2013

Une crotte de travers (billet personnel)

 

Il y a quand même un étrange phénomène chez l'être humain. Je ne sais pas si des études le constatent mais j'observe qu'on a tendance à cogiter pas mal en certaines situations: en faisant le ménage, en se douchant ou en allant faire la grosse commission. Dans la plupart des cas, on pense à un problème, on y trouve une solution ! Ou alors, y nait la bonne idée du jour, tandis qu'on salue une dernière fois la défection qui rejoint l'oubli de la fosse septique. Et malheureusement, quand on a trop à penser, on tergiverse, on analyse, on suppose, on part en convectives et on invente une histoire dont on est sur qu'elle est l'œuvre de la perfidie elle-même.

C'est ainsi qu'il y a quelques mois, en mai, on a eu droit à une scène de scandale familial. J'en avais parlé en ces pages. Une salve de reproches incroyables gonflés d'ingratitude, sans aucun sens ni chronologie logique, qu'il fut aisé de démonter d'ailleurs. L'un d'entre eux me revient: je n'aurais pas invité l'autre à la Foire aux Vins alors que je l'avais promis. Sauf qu'il n'y a pas de ventre privée à la Foire au vin... de printemps ! Alors, évidemment, je maintenais ma promesse pour la vente début octobre. Mais voyez, par cet exemple, le manque de clarté d'esprit de mon interlocuteur qui attaque sans se renseigner. Et je ne vous raconte pas l'interprétation de mes propos, une phrase lancée en l'air dix mois avant, sortie de son contexte pour l'utiliser contre moi. De la politique, en somme !

Tout ça pour dire qu'après une crotte passée de travers, une surdose de ménage ou une douche trop froide sur la tête, mon interlocuteur n'a pas ménagé sa cervelle et continue de faire la gueule. Pire, de nous ignorer. De faire le mort, l'absent. Et surement de s'inventer des histoires paranoïaques, puisqu'à tourner entre quatre murs et privé d'accès à mon mur Facebook depuis ma grande purge. C'est triste si on considère les liens qui nous unissent au travers d'une jolie petite fille. Et à son détriment. Je suppose.

Hier soir, j'appelais le conjoint de mon interlocuteur pour savoir comment s'était passée la rentrée de la petite. Six minutes de conversation pendant laquelle j'ai posé trois questions; demandé des nouvelles et rappelé la Foire au vin. Bilan: lui s'est fait monter la tête, n'entretenant pas le dialogue. Ne demandant pas de news. C'était froid. Fermé. Et remettant en question sa participation future à la Foire au Vin. Tant qu'à faire.

Ça cogite chez les autres. Y'en a qui, figurez-vous, n'ont rien d'autre à faire que de se prendre la tête... Moi j'm'en fous. J'ai fait le premier pas. On ne pourra pas me le reprocher.
 
Pardon pour le titre de ce billet. Pondu aux toilettes.

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