Au boulot, on a un système qui met
tout le monde d'accord: quel que soit le niveau de chacun, on est
obligé de participer à la plate-forme téléphonique interne du
service pour permettre à nos collègues de bosser dans le calme. Ce
n'est qu'une fois par semaine, au maximum, ce n'est donc pas un
inconvénient. Sauf quand le binôme que vous devez composer se faite
avec celui qui pue. Là, ça devient moins drôle.
C'est le présage d'une journée où
tout va bien commencer, jusqu'à ce qu'il arrive. Une journée où le
comique de situation égalera les meilleurs Vaudeville. Quelques
exemples: si un client appelle et qu'il ne sait pas répondre, il va
poser le combiné sans mettre la musique d'attente, se moucher dans
ses doigts, laisser le client entendre les conneries racontées dans
le service, voire même faire une erreur de manip' lors du transfert
d'appel et perdre la communication. Il est comme ça. Quand il
décroche, il ne se présente pas: il manquerait plus que le client
connaisse son nom! Alors il donne le nom de notre entreprise. Et
comme ça, si le client doit rappeler, il ne connait pas le nom de
son dernier interlocuteur, qui lui aura en plus donné une mauvaise
info.
L'autre jour, il reçoit une
communication pour une collègue. Celle-ci devait absolument
s'absenter. Il demande à toute voix dans le service si elle peut
prendre, celle-ci répond que non, elle doit aller chercher ses
enfants. Il dit donc à la personne au bout du fil qu'elle est
absente. L'interlocuteur demande alors quand il peut rappeler. Et là,
CQP dit « tu reviens à quelle heure? » à sa collègue
censée être absente, ce qui fait vite comprendre au client toujours
à l'écoute qu'on lui a menti. Bien bien. Le collègue qui pue,
il est comme ça. Désespérant. Et aujourd'hui, c'est moi qui me le
coltine.
Quelle chance, il fait beau en plus.
Avec la baie vitrée dans le dos, et malgré la tonne de déo musqué
dont il se sera assaisonné, il faudra dix minutes pour que ça
commence à sentir le petit oignon. L'odeur de ses sécrétions est
insoutenable, et pas de bol, la fenêtre ne s'ouvre pas !
Tiens, au moment où je vous écris, il
est là à côté de moi à me vanter les services de la météo.
Juste avant, il s'étonnait que son ordinateur ne fonctionnait pas:
il avait oublié d'allumer l'écran. Je vais passer une dure
journée...
Courage...
RépondreSupprimerpareil, courage...
RépondreSupprimerouf, fini...
RépondreSupprimerj'ai eu droit aux photos du voyage à Londres...