Onglets

dimanche 14 août 2011

Quand Papy Simpson reçoit...

 Entrée Marée Fraiche, avec ses verrines au fromage et ses blinis au saumon...

Roti de dinde farci cuit en crépine, endivettes braisées, fagots de haricots verts et purée au comté et lardons


Café gourmand

samedi 13 août 2011

Sportif du samedi

Bon, c'est vrai, je ne suis pas un grand sportif. Mes projets de l'après-midi sont surement de regarder le foot en streaming pour désespérer devant le RC Lens, mais ce matin, entre deux averses, Marge m'a convaincu d'aller courir 20 minutes. Le temps de me préparer, d'endosser ma tenue de sportif - un équipement de footeux obtenu par le biais d'un entraineur de foot localement connu - et me voilà prêt à rebondir dans mes baskets. La musique dans la tête, je trouve rapidement mon souffle et avale les kilomètres... euh, mètres. Il aura fallu quelques foulées mais me voilà rentré, paré à prendre ma douche, avec la sensation d'avoir craché mes poumons là dehors. Faudra que je pense à en racheter des neufs...
C'est pas évident de reprendre le sport, c'est moi qui vous le dis !

C'est plus facile à cheval.

jeudi 11 août 2011

Comment passer une après-midi pendant que ta bagnole est à Feu Vert

Eh bien, j'aurais passé une après-midi à glander: hier, j'ai amené la voiture chez Feu Vert et j'ai patienté près de trois heures le temps que les mécanos fassent le boulot. Attendre autant de temps, c'est difficile. La plupart du temps, ce genre de garage est situé dans un centre commercial, il est donc possible d'aller se promener et d'effectuer quelques achats. Dans mon cas, j’aurais même pu rentrer chez moi, mais faire une demi-heure de marche me tentait peu. Alors, j'ai traversé le cadavre de l'ancien Auchan pour me rendre au nouveau. 
La bête se dresse comme un paquebot de béton, à la sortie d'un rond point. Si l'esthétique est discutable, l'endroit est très spacieux - à se demander si la clientèle ne l'a pas fuit. A l'intérieur, donc, peu de monde, et surtout un rayon BD. Où j'ai passé deux heures. Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu le Petit Spirou. Je me suis rattrapé, au rythme de musiques d'ambiances suspectes ("Girls wanna have fun" chanté par un mec??) :-) 
Ce n'est qu'une fois la nuque endolorie et les yeux fatigués que je suis sorti, suis allé faire un tour à Leroy Merlin en quête d'inspiration - je vous expliquerai pourquoi un autre jour - et que je suis enfin allé récupérer la voiture. Je me suis vite senti plus léger. D'esprit d'abord: le véhicule est donc comme neuf. De portefeuille ensuite, puisque ça m'aura couté 450 euros. Ça m'avait même coupé l'envie d'aller au bistro.
La pluie commença alors à tomber, anéantissant mes projets de tonte du jardin. Le reste de la soirée rejoint alors la routine du quotidien...

mercredi 10 août 2011

Des prunes dans un sachet

Mais pas n'importe lequel: un sachet Mammouth ! Étonnant, non?

mardi 9 août 2011

Ma voiture a du ressort !


Dire que j'ai cru que j'aurais le temps de changer les amortisseurs. Avec une telle facture, je pensais vraiment que le Destin cesserait de s'acharner. Eh bien, non, quand y'en a plus, y'en a encore.
C'est un coup de fil de Marge qui m'alerta. Elle m'expliquait qu'un morceau de fer, en demi-cercle, venait de tomber sous la voiture après avoir fait un bruit sourd. Apparemment ça n'empêchait pas l'auto de rouler, mais prudente, elle rentra se garer. Je lui conseillais d'aller chez Feu Vert. Eux, ils souhaitent longue vie à ma voiture. En évitant les trous qui parsèment Arras, car se doutant que le problème avait un rapport avec l'amortisseur, elle emmena la voiture chez le garagiste qui attendit que j'arrive pour nous faire part du constat.
J'étais en sueur, arrivant à pied du boulot et ayant traversé la moitié de la ville freiné par le vent. La voiture était sur le pont. Et le type m'annonça que le ressort d'amortisseur venait de péter net. Et ça, on n'était pas censé le changer.
Alors évidemment, je faisais remarquer qu'ils auraient dû le voir, au Contrôle Technique. Ça aurait évité que je fasse 300 bornes ce week-end au risque que l'amortisseur ne sorte de la coupelle censé le retenir, et aille exploser la voiture! Le type de chez Feu Vert me déclara que c'était pas forcément visible au CT. Mouais... On en arrive donc à la douloureuse: 250 euros de frais prévus pour la fuite d'amortisseur, auquel on ajoute deux ressorts. A cent euros pièce. Dur dur...

lundi 8 août 2011

Monté comme un cheval

Ce samedi, comme samedi dernier, était dévoué à l'apprentissage de l'équitation. Afin de ne pas oublier les acquis de la semaine dernière, j'ai décidé de remonter rapidement pour progresser encore plus vite. La découverte de cette nouvelle activité me passionne. La communion avec l'animal, si puissant, et cette sensation de maitrise, est grisante. J'en avais parlé Chez Homer, mais j'ai eu envie de dédier un peu plus mon annexe à mes activités personnelles.
C'est donc sous la pluie que nous accédions au Centre Equestre. Heureusement, l'infrastructure possède un manège couvert, et c'est là que je montais en selle sur Gentleman, un Hongre immense à la stature imposante. Il fallait bien ça pour un grand dadet comme moi :-) Ni une, ni deux, mais trois, je repris le rythme du trot qui consiste grossièrement, à donner des coups de reins vers l'avant comme lors d'une position sexuelle très prisée. Sans aucun problème sur ce cheval, alors que Marge supportait tant bien que mal de monter sur Haschich, pauvre bête qu'on forçait à courir alors qu'il tentait désespérément de chier, larguant continuellement des pets disgracieux. Et j'étais derrière.
Bon, à part ça, le trot, c'est une question d'habitude. Quand on a pris le pli, ça va, même si parfois je me laisse surprendre. Le tape-cul remet les idées en place, on se concentre ! Le moment le plus sympa, finalement, ce fut quand le moniteur nous demanda de partir au galop...
Les cavaliers habitués me corrigeront, mais pour le galop, il faut prendre une position d'équilibre sur le cheval: penché un peu vers l'avant, les jambes tendues et les chevilles cassées vers l'arrière. Un coup de talon sur le flanc de la bête et la voilà qui souffle et change sa course. C'est impressionnant. Vraiment. Une sensation de puissance, la tête de l'animal s'abaisse, se relève. On se sent embarqué sur une machine de folie. Et on est parfaitement stable. C'est excellent!
En fait, je commence à prendre goût à cette nouvelle activité. Je prends du plaisir, l'ambiance est excellente et je sens que je progresse (facile, j'avais jamais fait de cheval). Ça deviendrait bien un nouveau hobby...

mardi 28 juin 2011

Je file, ô zophie !

C'est avec enthousiasme que j'ouvrais l'enveloppe des notes. Je venais juste d'obtenir mon Bac, j'éprouvais une réelle satisfaction à l'idée de la page universitaire qui s'ouvrait grand devant moi, vierge de toute ligne, prête à ce que soit écrite une belle histoire. Ma moyenne à l'examen laissait présager de résultats corrects, et ma façon, à l'époque, de voir le monde de façon philosophique m'assurait d'un succès en la matière.

Le papier rassemblait un petit commentaire et un tableau. Ce tableau répertoriait d'abord les matières. La première, évidemment, concernait l'épreuve anticipée de philo... mes yeux se posèrent sur la note: 12. Rien d'étonnant. Malgré la succession de trois professeurs pendant l'année scolaire, je n'avais jamais démérité. J'avais des idées sur tout, j'apportais des arguments constructifs, j'allais au devant du savoir. Descartes, Nietzsche, Lorie: les philosophes n'avaient pas de secret pour moi. J'en étais presqu'un moi-même, la gloire, les plateaux télé et les bouquins vendus à des milliers d'exemplaires post-mortem s'ouvriraient à moi. J'étais jeune, et l'avenir s'annonçait brillant.

Du moins c'est ce que je croyais... jusqu'à apercevoir le chiffre sous la note. Le coefficient. 4. En fait, j'avais eu 3 en philo. Moi.

Quel con.

Pour la petite histoire, pas de panique, j'ai quand même eu le bac malgré ce déboire. J'ai assuré en Eco et je me suis surpris en Maths...