Dans les fourrées, on pouvait apercevoir du mouvement. La savane ondulait de vagues herbeuses au gré du vent. Il était temps. Au pied des buissons, une porte s'ouvrit: et en jaillit un homme armé, portant un masque sombre. C'était moi, un débroussailleur à la main. J'avais décidé de faire un peu de lumière dans mon terrain, avant que la moisson ne force à s'y loger les rats planqués dans le blé.
Il y avait de quoi faire ! Entre les hautes herbes et les petits arbres, il me fallut cinq heures passés à vitesse grand V, pour débarrasser environ 70% de la surface. Du boulot. Ça m'a valu quelques casses de rotofil. Mais le résultat est satisfaisant, même s'il rappelle qu'il y a encore bien du travail avant d'avoir une belle pelouse.
Ce soir, j'attaque ce qu'il reste. La machine en prend un coup, je sais. Mais c'est indispensable.
Tiens, hier soir, en regardant par la fenêtre, j'aperçus un chat passer dans mes herbes fraichement coupées. Il tenait, fièrement, dans sa gueule, un rat qu'il venait de tuer. Plus tard, en allant au fond du terrain voir s'il n'y avait pas laissé de cadavre, je découvrais des traces de sang. Puis, à côté, une patte de lapin, surement écorché par un renard. Ils sont nombreux cette année. Et j'entendis un petit "scouic" dans le blé: les rats.
Il était temps que je finisse le travail.
Couic ?
RépondreSupprimerJe peux te prêter mon chien : il adore chasser le rat, et le chat qui chasse le rat etc !!
RépondreSupprimerSinon beau travail !
@Nicolas: le rat couique, c'est connu...
RépondreSupprimer@Hiéléna: l'idéal, c'est un chien-oie. Le chien qui chasse le rat, et l'oie qui bouffe les mauvaises herbes. J'ai pas encore fini, j'attaque les arbustes. C'est du travail de barbare, ne te fie pas aux photos !