lundi 27 février 2012
Téléphone à la con !
J'ai passé un Vendredi pourri, je vous assure. Je bossais, comme tous les jours, et j'étais de plate-forme. J'en ai déjà parlé un peu dans ce blog, mais pour résumer, dans ma boite, on reçoit les appels téléphoniques sur un mini « pôle téléphonique » auquel on nous attribue une journée à tour de rôle.
On ne vend rien, faut le savoir, donc on passe le plus clair de notre temps en appel entrant. Et vendredi, c'était de la pure folie, la pire journée de ma jeune carrière. Habituellement, j'arrive encore à passer un dossier entre deux appels. Mais là, c'était du non stop ! Il faut dire que le climat au taf était déjà un peu tendu, avec une restructuration en cours qui ne plait pas à grand monde...
J'en suis arrivé à 16h, avec une seule envie: celle de foutre le téléphone en l'air, de claquer sa gueule de con contre le mur et de me débarrasser de cette sonnerie qui retentissait sans cesse. C'était la première fois que j'étais dans cet état de nerf au boulot. J'espère que ce n'est le prémisse de rien.
lundi 20 février 2012
Les voisins - feu de tout bois
Déjà des nouvelles ! Eh oui, hier soir je suis passé sur le chantier pour vérifier deux ou trois babioles, et surtout pour me renseigner sur mes futurs voisins. Ne pouvant pas en discuter avec mes espions sur place, je dû me contenter d'observer le panneau du futur constructeur et de passer à la mairie pour lire la demande d'autorisation de permis de construire et connaître leur identité. Alors qui c'est qu'ils sont?
Eh bien un couple marié. Ma recherche sur internet tend à montrer qu'ils sont du secteur d'Arras. Impossible d'en savoir plus, même en furetant sur Facebook. Le peu de profils correspondants font état soit de couples murs et posés, soit... d'un couple plus jeune qui m'inspire moins. Il ne faut pas se laisser tromper par les apparences mais... bon... j'espère que l'on aura pas à faire avec des cons.
Qu'est ce qu'ils vont faire à côté de notre chez-nous? Eh bien, surprise: soit une maison en bois, soit une maison à ossature bois, mais ce qui est sur, c'est qu'elle sera faite avec du bois ! La société en charge du projet est spécialisée sur trois créneaux de maisons en bois: le kit, le clos couvert, et le clé en main. Le prix de ces maisons "BBC" est plutôt élevé par rapport à ce qui est fourni, je trouve (aux dernières news, 120000 € pour 90m²), alors on se pose des questions: aura-t'on des bobos propriétaires d'une grande maison qui fera passer la notre pour une maison de cité, ou alors des gens comme nous qui veulent une maison écologique et font selon leurs moyens – le prix du terrain étant plus bas en campagne – au risque de ne vivre que dans un grand chalet? L'avenir nous le dira.
Certes, les maisons en bois peuvent être design, et tout ça. Mais se sentir entouré de grandes résidences magnifiques, alors que la notre sera « normale », nous donnerait l'impression de ne pas être à notre place... Une appréhension légitime... Wait & see.
dimanche 19 février 2012
Les voisins (coming soon)
C'était pourtant un bon week-end. Certes, axé emballage, mais quand même. Et puis un coup de fil dimanche en fin d'après-midi m'a un peu dérangé. Ma belle-sœur m'annonçait qu'en passant devant ma future maison, elle avait vu un panneau de constructeur. Eh oui, je n'habite pas encore là-bas que déjà, je vais avoir des voisins ! Super. Bon, je m'y attendais un jour, les terrains d'à côté étaient à vendre. Mais si tôt... ça m'a un peu perturbé. Bien plus que de savoir que des gamins imbéciles s'étaient amusés à jeter des boules de terre contre mon pignon de maison. Ça, ça se lave.
Donc, j'aurais des voisins. Avec les histoires qui vont avec, celles qu'affectionnait tant le Coucou. J'en narrerai quelques épisodes ici, je pense. Ce qui m'embête le plus, finalement, c'est pas tant les voisins ou leur éventuel chien qui aboierait suffisamment pour qu'il ne tarde pas à avaler des boulettes de viandes empoisonnées, ni leurs éventuels enfants qui subiraient le même sort (c'est tout aussi éventuel, bien sur, les gosses n'aboient pas ^_^).
Non, ce qui me gêne, c'est plutôt l'année qui va arriver, principalement celle de leur construction avec leurs ouvriers qui viendront trainer sur mon terrain avec leurs déchets et leurs mauvaises intentions. Même si une alarme va protéger nos biens, je n'avais pas prévu de clôturer ma parcelle de sitôt. Zut. Il y reste tant de choses à faire...
vendredi 17 février 2012
Débroussaillage de touffe
A notre arrivée |
On avait déjà bien bossé |
Donc, le bopapa m'a offert son aide et on est rentré dedans. Quand je dis rentré dedans, je pèse mes mots: on a viré plein d'arbres, de feuilles et de branches, on a transformé un mur d'arbustes au fond en arcade, qui, fleurie, donnera un bel effet vert et blanc. Et tout ça pour rien, quand on y pense, on y verra même pas le printemps...
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En hiver, bah oui, c'est moche |
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L'arcade au fond... |
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Promenons nous... dans les bois... |
mercredi 15 février 2012
Le petit chapon bouge...
lundi 13 février 2012
Speed day
C'est de la pure folie aujourd'hui. J'ai beau suivre ça depuis le travail, j'avoue que Marge doit en avoir plein la tête! Il a fallu un appel à 8h30 de ma propriétaire disant qu'elle devait passer pour faire visiter l'appartement et qu'il faudrait en profiter car l'électricien qui devait être là a finalement pas pu venir, si vous me suivez, pour que la dame qui venait visiter soit à l'aise. Cette longue phrase sans réel sens m'a quand même obligé à réveiller Marge, à lui donner une mauvaise date puisque je confonds les jours, et à la faire paniquer quand la dame sans l'électricien s'est pointée pour visiter aujourd'hui.
La proprio l'accompagnait. Mais elle revint à la charge en moins de deux avec un jardinier qui doit couper un superbe merisier au fond du jardin. Je vais récupérer des bûches si je peux. Mais n'empêche que la proprio n'a pas été avide de sarcasmes quand à l'état de son jardin qui n'est pas vraiment entretenu, ce qui est difficile puisque bordel c'est l'hiver ! Comme il faut déblayer, je prévois de le faire comme un barbare et pis tant pis. Pour finir on a quand même l'impression que malgré notre préavis qui se termine fin avril, elle est impatiente de relouer son appartement. On se sent un peu poussé dehors (elle proratiserait notre mois de loyer, mais quand même...) et ça donne une journée un peu comme ce billet, un peu speed.
Dire que c'est pas fini et que ce soir on a rendez-vous de chantier et passage obligé à Leroy Merlin pour acquérir un pot de peinture blanche, on va se coucher bien claqué.
mercredi 8 février 2012
J'aime pas le Jeudi
J'ai jamais aimé le jeudi. Tout petit déjà, le jeudi, c'était le jour où j'allais au club lecture. J'aimais pas trop parce que je loupais mes dessins animés. C'était après l'école et ils passaient Belle et Sébastien et les Entrechats. Ça m'a pourtant conditionné pour la suite:
Au collège ou au lycée, le jeudi, c'était toujours la journée la plus chargée. Pas de sport, pas de permanence. Toujours bosser. Des cours à rallonge, sans oublier le traditionnel Devoir Surveillé du jeudi matin une fois arrivé en terminal. Le jeudi, c'est éprouvant. C'est aussi le jour où j'ai passé mon bac français, tiens.
A la fac c'était différent. Le jeudi était la journée la plus chargée aussi. La plus pourrie aussi. J'avais des cours qui m'intéressaient avec des profs qui ne m'intéressaient pas. Naviguer des TP aux amphis, et être contraints par des horaires de trains, ça n'a jamais été pratique.
Et bizarrement, en Licence, le jeudi qui ne comportait qu'une heure de cours, était la journée que je détestais le plus. C'était une heure de cours avec une prof naze, et il fallait aller à la Fac juste pour elle ! Avec des horaires de trains pourris, je passais 7h00 sur Arras juste pour une heure de cours ! Quand j'ai trouvé un bistro sympa, l'Eurostar, cette année là, le jeudi devint une bonne journée.
Et puis, la vie allant, j'ai trouvé du travail et le jeudi est redevenu chargé. Trop. Pire, les autres jours ont vite ressemblé à des jeudi. Aujourd'hui, mercredi est un jeudi. Jeudi sera jeudi et vendredi aussi. Le jeudi c'est toujours chargé. Finalement, j'aime pô les jeudi.
lundi 6 février 2012
Le Coq et la brouette, fable de ma fontaine
C'est l'histoire de Coco, et de ses deux poulettes.
Ils se promenaient dans la froideur de l'hiver, la bille en tête.
Quand soudain apeuré, ils durent se séparer:
Des humains les avaient repérés.
Charlotte, la première cocotte, s'enfuit le long des haies, on ne la revit plus jamais.
Leontine cru que le reflet d'une baie vitrée était espace de liberté.
Elle se claqua le bec au travers, et sonnée, elle zigzagua vers la sortie et sut s'y faufiler.
Quant à Coco, ce héros,
Il choisit la mauvaise voie et dans la maison, entra.
Un espace clos, sans issue: c'était foutu.
L'humain l'attrapa, pris au piège, comme un rat
En un instant tout devint noir, sous une brouette, quel désespoir !
Nul ne sait ce qu'il advenu
de Coco le coq, héros vaincu
Du poulailler à la cocotte, il n'y a qu'un pas: je saute !