J'ai jamais aimé le jeudi. Tout petit déjà, le jeudi, c'était le jour où j'allais au club lecture. J'aimais pas trop parce que je loupais mes dessins animés. C'était après l'école et ils passaient Belle et Sébastien et les Entrechats. Ça m'a pourtant conditionné pour la suite:
Au collège ou au lycée, le jeudi, c'était toujours la journée la plus chargée. Pas de sport, pas de permanence. Toujours bosser. Des cours à rallonge, sans oublier le traditionnel Devoir Surveillé du jeudi matin une fois arrivé en terminal. Le jeudi, c'est éprouvant. C'est aussi le jour où j'ai passé mon bac français, tiens.
A la fac c'était différent. Le jeudi était la journée la plus chargée aussi. La plus pourrie aussi. J'avais des cours qui m'intéressaient avec des profs qui ne m'intéressaient pas. Naviguer des TP aux amphis, et être contraints par des horaires de trains, ça n'a jamais été pratique.
Et bizarrement, en Licence, le jeudi qui ne comportait qu'une heure de cours, était la journée que je détestais le plus. C'était une heure de cours avec une prof naze, et il fallait aller à la Fac juste pour elle ! Avec des horaires de trains pourris, je passais 7h00 sur Arras juste pour une heure de cours ! Quand j'ai trouvé un bistro sympa, l'Eurostar, cette année là, le jeudi devint une bonne journée.
Et puis, la vie allant, j'ai trouvé du travail et le jeudi est redevenu chargé. Trop. Pire, les autres jours ont vite ressemblé à des jeudi. Aujourd'hui, mercredi est un jeudi. Jeudi sera jeudi et vendredi aussi. Le jeudi c'est toujours chargé. Finalement, j'aime pô les jeudi.
Bah ! Jeudi ça, jeudi rien.
RépondreSupprimerje dis, que le jeudi est le jour dédié à Jupiter, Zeus pour les intimes, le père des dieux de l'olympe. Ce refus du jeudi traduirait donc un conflit larvé avec ton père ...penses-y, faut creuser ça.
RépondreSupprimer(extrait de la psychologie à deux balles pour les nuls)
En même temps, je dis ça je dis rien comme dirait mon prédécesseur !
@Nicolas: quand j'étais petit, j'étais un Je(u)di !
RépondreSupprimer@solveig: ah merde. Faut que j'en parle à mon psy alors...