Il y a un collègue de boulot qui prône
l'écologie. Un genre d'écolo-coco. Avec lui, pas de gaspillage:
interdiction pure et simple de jeter une feuille de papier non
griffonnée recto-verso, d'imprimer un mail ou de polluer
l'atmosphère en se vantant d'avoir acheté le dernier modèle de
voiture. Lui, c'est l'écologie pure: vélo, marche, course, voiture
électrique. Il demande même l'augmentation du litre de pétrole à
dix euros, juste pour accélérer la mise en place des moyens de
transports alternatifs. Il est un peu le « responsabilisateur »
du service... Mais qu'en est-il de son train de vie, finalement?
Donne t-il lui même le bon exemple? Bah non.
L'autre jour, on lui demandait s'il
envisageait de mettre, dans la propriété qu'il vient récemment
d'acheter, des arbres fruitiers. Non. Ou de faire un coin jardin? Non
plus. Pourtant, on pourrait penser que le premier geste d'un écolo
serait de créer un microcosme écologique autour de sa propre
maison, afin de gagner en énergie – plus besoin d'aller chez le
primeur – et de savourer des produits bio issus de sa propre terre.
Mais c'est sur, il faut mettre la main à la pâte. Il faut
travailler. Non, monsieur préfère prendre sa voiture à pétrole
pour aller acheter ses légumes, souvent bien plus chers et plein de
pesticides. Soit. Il ne récupérera pas l'eau de pluie non plus,
forcément...
Dernièrement, nous parlions cuisine
et j'avançais ma découverte que dans les légumes, tout se
consomme. J'avais appris, par exemple, qu'on pouvait récupérer les
feuilles de blettes pour les manger en épinards. Ou les fanes de
carottes en soupe. Ou les épluchures de betteraves en chips. Si si.
Et dans la conversation, je disais qu'il me restait pas mal de
poireaux, et que je ne savais pas trop quoi faire d'original avec le
vert, pour changer d'une soupe ou d'une quiche. Et là, il me sort:
« Tu manges le vert? Moi je le coupe et je le jette! » No
comment...
Pour la petite histoire, je les ai fait
vapeur et intégrés à une omelette. Je me suis régalé. Bien plus
que si j'avais tout bazardé à la poubelle. Là, ç'aurait été du
gaspillage. Pas très écolo, encore moins économe.
J'vous expliquerai peut-être un jour
pourquoi je l'ai surnommé « coco ». C'est une longue
histoire, qui aura sa place dans son propre billet...
Tiens! y'a pas de bouton twitter sur ce blog !
RépondreSupprimeret oui, tout se mange !
Voilà les boutons !
RépondreSupprimerles feuilles de blettes c'est quand même pas très bon ...
RépondreSupprimerje suppose qu'avec un peu de sauce, c'est tout de suite meilleur !
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